Le
choix des variétés anciennes qui constituent la Collection
de la Cour de Commer ne résulte pas de considérations
esthétiques, mais traduit avant tout un souci de conservation.
C'est à dire que les variétés introduites chaque
année dans la Collection sont en priorité des variétés
françaises, menacées de disparition. Celles qu'on
ne trouve plus en France y sont systématiquement réintroduites.
Priorité est également donnée aux variétés
non remontantes, aujourd'hui moins prisées, donc moins cultivées
et plus menacées.
Autour
de la Collection s'est développée une activité
scientifique importante : vérification de l'authenticité
des variétés, recherches historiques relatives à
leurs dates d'obtention et à leurs obtenteurs, etc. (voir
la rubrique "Des publications originales")
La
collection de galliques, grâce à la coopération
de plusieurs laboratoires français, a fait l'objet d'une
analyse systématique d'ADN dont les résultats on été
publiés.
La
collection de centfeuilles et de moussues fait l'objet d'une analyse
identique.
Ces
recherches ont été menées en collaboration
avec l'Université Claude-Bernard de Lyon-1. Actuellement,
elles se poursuivent avec cette Université et l'Institut
National de la Recherche Agronomique (site d'Angers).
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