Sommaire
Une association de tous, pour tous
L'année
2004 s'achève, pour notre Association, sur le constat plutôt
encourageant d'une participation accrue des uns et des autres (mais
surtout, des uns
). En effet, sur les 600 adhérents
que nous sommes, une cinquantaine ont, cette année, uvré
d'une façon ou d'une autre pour l'Association. C'est une
proportion qui est loin d'être négligeable ; c'est
la plus importante depuis la création de l'Association en
1998.
Cinq membres
italiens ont fait en sorte que notre voyage en Italie, en mai, soit
une réussite. Une quinzaine d'autres, français et
étrangers, avaient accepté de participer au 2e Concours
de roses nouvelles d'amateurs. Plusieurs professionnels nous ont
aidé, soit directement, soit par leur publicité. A
l'étranger, une dizaine d'adhérents ont accepté
de devenir correspondants de l'Association dans leurs pays respectifs
à partir de 2005 (c'est un point sur lequel nous reviendrons
dans le prochain numéro). A la suite de notre éditorial
proposant à tous ceux qui souhaitaient s'exprimer dans le
bulletin, de nous envoyer leurs contributions, une dizaine d'adhérents
nous ont adressé des textes : quelques uns ont été
publiés, les autres le seront dans les bulletins suivants.
Récemment, nous avons eu besoin de traduire l'article d'un
de nos adhérents allemands : près de dix traducteurs
se sont proposés. Quatre scientifiques ont accepté
de travailler sur la collection de la Roseraie de La Cour de Commer
: les résultats de leurs recherches seront publiés
dans le bulletin de janvier-février. Et puis, dernier exemple
en date, nous avions lancé un appel pour que le 3e Concours
de roses nouvelles d'amateurs, que nous transportons à Orléans
en 2006, soit une réussite : au 31 octobre, nous avions déjà,
pour les seules remontantes, enregistré une vingtaine de
variétés.
Faut-il préciser
que ce sont là des contributions qui sont un grand encouragement
(et qui font oublier ceux qui considèrent l'Association comme
un simple prestataire de services, mais ne participent jamais !).
A tous, donc, un grand merci. Cela étant, il ne faudrait
pas s'arrêter en si bon chemin. Notre Association sera d'autant
plus performante et intéressante que vous y apporterez vos
idées et y contribuerez activement. Ce que nous souhaitons,
c'est une association pour tous, mais aussi, de tous.
F. J.
P. S. Sans aucune transition, nous nous permettons de vous rappeler
que c'est avec ce numéro que se termine votre adhésion
2004. Merci de régler votre cotisation 2005 dès que
possible et d'éviter ainsi les rappels toujours coûteux.
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Roses
nouvelles d'amateurs
Préparation
du 3e concours (2006)
Dans l'éditorial
du précédent bulletin, nous avions lancé un
appel aux obtenteurs afin que le 3e Concours de roses nouvelles
d'amateurs de 2006 soit une réussite. Cet appel a été
entendu, puisqu'au 31 octobre, nous étions déjà
assurés, pour les seules remontantes, d'une vingtaine de
variétés nouvelles. Celles-ci, comme nous l'avons
indiqué, seront installées dans le Parc de La Source,
à Orléans, et seront jugées en septembre 2006,
lors du Concours international de roses nouvelles qu'y organise
la ville chaque année, lequel coïncidera alors avec
le Salon de la Rose prévu par la municipalité.
Toutefois,
ce chiffre de vingt est encore insuffisant, aussi espérons-nous
que d'autres obtenteurs amateurs se joindront aux premiers inscrits
de façon à donner à cette manifestation la
plus grande ampleur possible. Ce concours est une chance pour les
obtenteurs amateurs qu'il faut absolument saisir.
Par ailleurs,
lors d'une récente réunion avec la municipalité
d'Orléans, il a également été décidé
que les variétés non remontantes de ce 3e Concours
de " Rosa Gallica ", seraient, elles aussi, installées
au Parc de la Source. Elles feront l'objet, en juin 2006, avec les
variétés remontantes, d'un jugement par le public
fréquentant le Parc. C'est donc l'ensemble des variétés
du 3e Concours, remontantes et non remontantes, qui seront présentées
et jugées à Orléans.
Nous espérons
que vous serez nombreux à y participer et renouvelons notre
appel pour de nouvelles candidatures (notamment celles des amateurs
français, car pour l'heure, il nous en arrive plus de l'étranger
que de France).
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Courrier
des lecteurs
L'influence
de la Rose d'or en Angleterre
Par Peter
Harkness
A la suite de l'article que nous avions publié dans
le numéro 27 (mai-juin 2004) sur la rose d'or ("
La Rose de Sienne "), nous avons reçu le texte
suivant de Peter Harkness, ancien président de l'Association
des rosiéristes britanniques et membre de notre Comité
de Patronage. Nous l'en remercions vivement et publions
ci-après ce texte, qui intéressera très
sûrement les lecteurs, notamment le passage qui concerne
la rose d'or de l'impératrice Eugénie.(Copyright
Peter Harkness)
La Rose d'or
est importante pour l'histoire de l'Angleterre car Raymond Bérenger
IV, comte de Provence, fut l'un de ceux qui la reçurent,
et d'ailleurs il adopta la rose d'or comme blason. Le blason était
essentiel en tant que marque d'identité de son possesseur,
en temps de paix comme de guerre. Il pouvait être porté
par les serviteurs d'un seigneur en tant qu'emblème sur leur
livrée, exposé lors des processions, marqué
sur les bagages du seigneur, ou accroché à une hampe
et brandi par des hérauts pour annoncer sa présence
lors d'un voyage (
)
Raymond, mort en 1245, vécut suffisamment longtemps pour
voir sa fille, Eléonore de Provence, traverser la Manche
pour devenir reine d'Angleterre. Son mariage avec notre roi Henry
III fut célébré le 14 janvier 1236. Eléonore
suivit l'exemple de son père en choisissant une rose pour
blason, presque sûrement une rose d'or selon notre College
of Arms ; la rose fut aussi adoptée par ses fils Edward I
(rose d'or avec pétiole) et Edmund (rose rouge, la Rose rouge
des Lancastre précisément, car il était comte
de Lancastre).
L'abbaye de
Westminster possède une tête sculptée d'Edward
datant de 1260 environ, prince alors âgé de 18 ans,
avec une rose que je crois être la plus ancienne représentation
existante, montrant un membre de notre famille royale avec le blason
de la rose royale. Quant à Edmund, lorsqu'il mourut en 1296,
l'arche au-dessus de son tombeau, à l'abbaye de Westminster,
fut sculptée de roses qui furent peintes en rouge. On peut
encore voir, sur place, la peinture rouge, sept cents ans après.
Les roses
gravées ont cinq pétales et ont la forme stylisée
de R. gallica. On a prétendu (à l'origine, par Opoix,
je crois) qu'Edmund adopta la R. gallica 'officinalis' rouge après
l'avoir vue à Provins. Le point faible de cette fable est
que, bien qu'il ait certainement visité Provins, ce fut pour
une raison très pratique, afin de renforcer sa revendication
sur un héritage récent, à l'occasion duquel
il avait obtenu le titre de Comte de Champagne et Brie (Quelle merveilleuse
alliance, on dirait un pique-nique chic). Mais l'année de
sa visite fut 1277, et à cette époque Edmund était
un guerrier endurci de 34 ans qui avait nettement passé l'âge
auquel on devait choisir un blason. L'âge propice avait probablement
été celui de neuf ans, quand il était roi de
Sicile, ou lorsqu'il devint comte pour la seconde fois, à
vingt-deux ans.
De nombreux
autres monarques adoptèrent aussi la rose : sa présence
sur les blasons royaux ne prit fin qu'à la mort de la reine
Anne, en 1714. En tant que reine d'Ecosse, elle avait aussi adopté
le chardon, le chardon et la rose sur une même tige !
De nos jours,
la rose demeure la fleur nationale de l'Angleterre, généralement
représentée comme celle des Tudor, la Rose blanche
de York entourée de la Rose rouge des Lancastre. Elle figure
encore sur les pièces et les timbres, rappelant ainsi le
don papal à Raymond Bérenger, au treizième
siècle.
En 1999, j'ai
lu un article sur la Rose d'or dans une revue d'héraldique
qui indiquait qu'un exemple pouvait en être vu à l'abbaye
St Michael, à Farnborough, Hampshire, lieu de séjour
anglais de l'impératrice Eugénie de France durant
son long exil. Elle l'avait reçue du pape Pie IX en 1856.
J'écrivis pour demander si je pouvais visiter l'abbaye et
prendre une photographie. La réponse était joliment
écrite, mais quelle déception !
Du Révérend
Dom Cuthbert Brogan OSB (Prieur)
Cher M. Harkness
Merci pour
votre lettre du 5 octobre. J'ai le regret de vous dire que la "
Rose d'or " a été volée avant que
je ne rejoigne la communauté et je n'en ai jamais vu ni illustration
ni diapositive. Lorsque l'impératrice Eugénie nous
en fit don, elle a dit " Elle ne m'a jamais porté chance
! "
Je suis désolé
que nous ne puissions vous être d'aucune aide.
Très
sincèrement
Dom Cuthbert
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Disparitions
Della Rosemary Balfour
Nous n'avons
appris la disparition de Della Rosemary Balfour qu'après
la diffusion de notre numéro de septembre, d'où le
retard de cet avis. D. R. Balfour, épouse de Dick Balfour,
ancien président de la Fédération mondiale
des sociétés de roses et de la Société
royale et nationale des roses de Grande-Bretagne, bien connue de
tous les amateurs et professionnels du monde entier, est décédée
le 26 juillet dernier, des suites d'une longue maladie. Sa gentillesse,
sa gaîté et sa distinction l'avaient rendue très
populaire dans le milieu britannique et international des roses.
Notre association présente à son époux et à
sa famille ses plus sincères condoléances (F. J.)
Jean
Dorieux
Le mardi 5
octobre, s'est éteint Jean Dorieux, à l'âge
de 76 ans, dans le petit village de Montagny (Loire).
Ce grand rosiériste
avait succédé à son père, François
Dorieux. Ce dernier était né à Bully, dans
le Rhône, et était venu travailler à Montagny
en 1925 comme jardinier de maison bourgeoise. Mais dès 1930,
il se mettait à son compte pour produire des rosiers
et pour créer de premières variétés
de roses. Il obtint ainsi, en 1954, un rosier grimpant rouge, parfumé,
non remontant, qui porta le nom de 'Floralies de Valenciennes'.
Ainsi commençait la saga Dorieux dont les roses créées
à Montagny sont célèbres dans de nombreux pays
au monde, notamment aux Etats-Unis.
A son tour,
dès l'âge de 18 ans, Jean Dorieux créa des roses
: 'Colorado', un buisson à grandes fleurs rouge flaminaire.
Puis 'Bobino', un polyantha rouge, 'Copacabana', un grimpant
rouge, 'Tentation', un buisson à grandes fleurs rose.
Et puis 'Rouge Dorieux', toujours pieusement conservé
dans la roseraie Dorieux. Jean Dorieux reconnaissait avec beaucoup
de fierté que son fils François avait su, à
son tour, mais avec beaucoup d'humilité, dépasser
le maître. Ainsi, était-il en admiration devant la
dernière création de François : un rosier buisson
rouge à grandes fleurs, très parfumé, portant
le nom de code de 'Dorfrag', qui sera mis au commerce dès
l'automne 2005. Oui, Jean Dorieux pouvait partir en paix. La relève
était bien assurée par François (le créateur)
et par Georges, son frère (le producteur). Jean Dorieux ne
leur a pas seulement transmis son savoir de rosiériste, mais
aussi toutes ses grandes valeurs humaines, toute sa bonté,
qui faisaient de lui un être exceptionnel.
Et si les
roses possédaient dans leur patrimoine génétique
les valeurs propres à leur créateur ? Dans ce cas,
c'est avec un autre regard que nous contemplerions les créations
" Dorieux ".
Jacques Renoard
L'association
" Rosa Gallica " s'associe à cet hommage et présente
toutes ses condoléances à la famille Dorieux.
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Actualités
Concours
du Roeulx et d'Orléans
Les résultats
du concours international de roses nouvelles du Roeulx (Belgique),
qui s'est tenu le 3 septembre dernier, a été plus
que favorable aux obtenteurs français. Sur les treize mentions
décernées, neuf l'ont été à ces
derniers. La médaille d'or est revenue à la Société
Delbard (pour une variété non dénommée
n° 98.3102.9), lequel, par ailleurs, a remporté deux
autres prix. La Société Meilland, pour sa part, a
remporté quatre prix, dont celui de la rose la plus parfumée
(Meiramboys).
En ce qui
concerne le concours d'Orléans, le 46e, qui s'est tenu le
9 septembre, la médaille de la Ville d'Orléans a été
obtenue par Michel Adam (Adafunhu) qui a aussi obtenu un certificat
de Mérite (Adanirchen) et le meilleur classement pour le
parfum (Adafunhu également). La Société Meilland
a obtenu la " Rose de cristal ", c'est-à-dire le
prix du Public, pour 'Pulman Orient Express'. La Société
Delbard a obtenu le " Prix de l'environnement " pour 'Guy
Savoy'.
ROSA GALLICA
présente toutes ses félicitations à tous ces
membres éminents de l'association.
Notons à
propos du concours d'Orléans, qu'à compter de cette
année 2004, la commission permanente a décidé
de présenter les différentes variétés
mises au concours, de façon anonyme, alors que jusqu'ici,
le nom de la variété et celui de son obtenteur étaient
indiqués. Cela semble être, effectivement, une décision
fort sage.
Une nouvelle idée de roseraie
A quatre kilomètres
de Figeac, vient d'être créé un " Labyrinthe
des Roses ". Le château de Saint-Dau ( à côté
du village appelé Ceint-d'eau !) était désaffecté
depuis longtemps. Récemment acquis par de nouveaux propriétaires
australiens, il va être réhabilité en hôtel.
Mais dans l'immédiat, le parc a été transformé
en roseraie, une roseraie d'un style assez nouveau. Il s'agit en
effet d'un labyrinthe de rosiers (plantés dans l'hiver 2003-2004).
Le dépliant explique les choses ainsi : " Plus de mille
rosiers grimpants, anciens et remontants, ont été
choisis pour leurs parfums et assemblés par couleurs pour
créer un labyrinthe complexe ". La totalité du
terrain, allées comme zones de plantation, a été
recouvert de bâche plastique (non visible) et de terre volcanique
rouge qui devraient éviter tout souci de mauvaises herbes
(en revanche, il y aura des problèmes de taille, vu l'étroitesse
des allées !). L'ensemble est assez séduisant, non
seulement par l'idée, mais aussi par l'effet esthétique.
Encore très jeune, le labyrinthe a été inauguré
cet été. Ouvert toute l'année, de 10 h. 30
à 18 h., de 10 h. à 19 h. en juillet et août.
Entrée payante.
Assemblée générale de la SNHF
Le compte-rendu
de l'assemblée générale de la Société
nationale d'horticulture de France, qui, organisé par la
Société d'horticulture d'Angers et du département
de Maine et Loire, s'est tenu à Angers les 14 et 15 mai dernier,
vient d'être superbement publié par les soins de cette
dernière. Les activités des associations adhérentes
des Pays de la Loire y sont longuement répertoriées,
notamment celles de notre association. Nous remercions la Société
d'horticulture d'Angers de nous avoir réservé une
large place dans ce compte-rendu (S.H.A., Arboretum Gaston Allard,
9 rue du château d'Orgemont, 49000 Angers).
Rue André
Eve
La municipalité
de Pithiviers a décidé de nommer une de ses rues,
"Rue André Eve", de façon à rendre
hommage au rosiériste bien connu, spécialiste de roses
anciennes, membre du Comité de patronage de ROSA GALLICA.
L'inauguration a eu lieu le 24 septembre, en présence du
maire et des autorités locales. Cette rue relie un nouveau
rond-point de la ville à la Zone artisanale où se
trouvent les Etablissements " Roses Anciennes André
Eve ". Et bien évidemment, elle est entièrement
bordée de rosiers plantés par la Maison, désormais
dirigée par Guy André. Il y avait déjà
une rose 'André Eve', baptisée à la Roseraie
de La Cour de Commer en 2001. Il y a maintenant une rue. ROSA GALLICA
présente toutes ses félicitations à André
Eve.
Roses de
Californie
L' Heritage
Rose Foundation américaine organise, pour les 13 et 14 mai
2005, deux journées de conférences sur le thème
California's Rose Heritage, à El Cerrito (région de
Berkeley et San Jose). Les principaux sujets abordés porteront
sur " L'histoire de la rose en Californie ", " Les
sites des roses historiques en Californie et leur préservation
", " Les roses anciennes dans les jardins de l'Ouest ",
etc. Si vous êtes intéressé, consultez le site
Internet de la fondation :
http://heritagerosefoundation.org
Toujours
la rose bleue
La sociétés
japonaise Suntory et australienne Florigene annoncent qu'après
14 années de recherches, elles ont enfin produit une rose
de couleur bleue. Elle a été obtenue par transfert
dans les roses, de la delphinidine des pensées. Cette rose
bleue, non encore dénommée, sera commercialisée
en Europe en 2007.
Deux membres
éminents de ROSA GALLICA à l'honneur aux Etats-Unis
The Huntington
Foundation, qui gère la collection de roses anciennes et
modernes de San Marino (Californie), désigne chaque année
un Great Rosarian et un Grand Garden. En 2005, ce sera Peter Harkness
qui aura l'honneur d'être le Great Rosarian de l'année
; quant au Grand Garden, ce sera la roseraie de Gianfranco Fineschi.
Tous deux sont membres du Comité de Patronage de ROSA GALLICA
: nous nous félicitons de ce double choix et félicitons
ces deux éminents rosomanes.
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Au
fil des revues étrangeres
Rappelons que ROSA GALLICA peut fournir à ses adhérents
photocopie des articles cités ci-après (à raison
de 5 euros par article, et d'un article au plus par bimestre).
Jardins et loisirs
Dans le numéro
6 (juin 2004) de cette nouvelle revue belge, un long article sur
" La passion des roses anciennes ", en fait sur André
Eve et ses roses : Une passion débordante, Des trésors
sauvegardés, Le style de jardin créé par André,
Principes écologiques, La taille. Très bien illustré.
Historic
Rose Journal
Le n°
27 (Printemps 2004) comporte divers articles sur les roses italiennes
dont " A short History of Italian Roses ", par Michela
Mollia et " Congress at Sassocorvaro " par Charles Quest-Ritson,
tous deux membres de ROSA GALLICA. Deux textes anciens par Joseph
Pemberton et Vita Sackville-West. Comptes-rendus de The RHS Encyclopedia
of Roses, de B. & Ch. Quest-Ritson, et de A Garden for Roses,
de Vicky Ducrot.
The
Rose
Dans le n°
du printemps 2004, trois articles principaux, sur " Roses in
Mixed Borders ", " Old Garden Roses for Small Borders
", et une réflexion fort intéressante de Peter
Harkness concernant " The Naming of Roses ". (Sur ce dernier
point, nous nous permettons d'être en désaccord avec
l'auteur qui écrit que du temps de l'impératrice Joséphine,
aucune rose ne portait son nom. En fait, plusieurs roses portèrent
son nom dès avant sa mort en 1814. Citons par exemple 'Josephina',
une alba de couleur carnée, ainsi baptisée par Du
Pont, qui apparaît à son catalogue de 1813 (aujourd'hui
éteinte). Et il y en eu d'autres.
Dans le numéro
de l'été 2004, deux longs articles sur le grand rosomane
anglais du XIXe siècle, le Doyen S. Reynolds Hole : les Anglais
ne se lassent jamais d'évoquer ces premières célébrités
de leur Société de roses, un des deux auteurs écrivant
même que S.R. Hole " avait toutes les caractéristiques
d'un héros " ! Et un article sur la rose 'Sénateur
Lafolette'.
American
Rose Rambler
Longue discussion,
dans le numéro de septembre-octobre 2004, sur les "
Found Roses " dans les concours.
Il Giardino
Fiorito
Cette excellente
revue italienne sur les jardins rend compte, dans son numéro
de septembre 2004, de la Journée sur les roses, organisée
en mai dernier, à Sassocorvaro. Les adhérents de ROSA
GALLICA qui avaient fait le voyage de l'association en Italie, avaient
pu assister à ces conférences. La revue publie, avec
de nombreuses illustrations en couleurs, la totalité des
interventions.
Nous profitons
de ce compte-rendu pour remercier à nouveau les organisateurs
de cette Journée, notamment Mmes Rosetta Borchia et Helga
Brichet, membres de ROSA GALLICA, ainsi que la revue Il Giardino
Fiorito, qui a bien voulu reproduire in extenso notre texte sur
l'origine des roses galliques. Notons par ailleurs que la version
française de ce dernier sera publiée dans notre bulletin
de janvier-février 2005, lequel sera un numéro spécial
sur les galliques.
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BIBLIOGRAPHIE
Deux thèses
sur les roses à parfum
Nous avons
appris avec beaucoup de retard, la soutenance de deux thèses
sur les roses à parfum. Le sujet pouvant intéresser
certains des adhérents, nous en donnons néanmoins
les coordonnées, bien qu'il s'agisse de travaux des années
1996 et 1998.
Ces deux thèses
ont été soutenues en vue du doctorat de pharmacie,
la première devant l'Université de Besançon,
la seconde, devant celle de Tours.
KLINGELSCMITT
(Céline), Deux roses à parfum : Rosa centifolia
(Linn.) et Rosa damascena (Mill.) et leurs utilisations. Thèse
de doctorat en pharmacie, Besançon, 1996, 105 p.
RENARD (Laurence),
A propos de la rose et du jasmin, leur utilisation en cosmétique,
de l'origine à nos jours. Thèse de doctorat en
pharmacie, Tours, 1998, 106 p.
Probablement,
ces deux thèses se trouvent-elles dans les bibliothèques
des Universités où elles ont été soutenues.
Mais un exemplaire de chacune d'entre elles a été
déposé à la bibliothèque de la Faculté
de Pharmacie de Paris (av. de l'Observatoire), sous les cotes TPHA
6389 et TPHA 6936. Elles sont consultables par le public.
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