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Rosa Gallica - Roses anciennes

Novembre-Décembre 2004

Sommaire

 


Une association de tous, pour tous


L'année 2004 s'achève, pour notre Association, sur le constat plutôt encourageant d'une participation accrue des uns et des autres (mais surtout, des uns…). En effet, sur les 600 adhérents que nous sommes, une cinquantaine ont, cette année, œuvré d'une façon ou d'une autre pour l'Association. C'est une proportion qui est loin d'être négligeable ; c'est la plus importante depuis la création de l'Association en 1998.

Cinq membres italiens ont fait en sorte que notre voyage en Italie, en mai, soit une réussite. Une quinzaine d'autres, français et étrangers, avaient accepté de participer au 2e Concours de roses nouvelles d'amateurs. Plusieurs professionnels nous ont aidé, soit directement, soit par leur publicité. A l'étranger, une dizaine d'adhérents ont accepté de devenir correspondants de l'Association dans leurs pays respectifs à partir de 2005 (c'est un point sur lequel nous reviendrons dans le prochain numéro). A la suite de notre éditorial proposant à tous ceux qui souhaitaient s'exprimer dans le bulletin, de nous envoyer leurs contributions, une dizaine d'adhérents nous ont adressé des textes : quelques uns ont été publiés, les autres le seront dans les bulletins suivants. Récemment, nous avons eu besoin de traduire l'article d'un de nos adhérents allemands : près de dix traducteurs se sont proposés. Quatre scientifiques ont accepté de travailler sur la collection de la Roseraie de La Cour de Commer : les résultats de leurs recherches seront publiés dans le bulletin de janvier-février. Et puis, dernier exemple en date, nous avions lancé un appel pour que le 3e Concours de roses nouvelles d'amateurs, que nous transportons à Orléans en 2006, soit une réussite : au 31 octobre, nous avions déjà, pour les seules remontantes, enregistré une vingtaine de variétés.

Faut-il préciser que ce sont là des contributions qui sont un grand encouragement (et qui font oublier ceux qui considèrent l'Association comme un simple prestataire de services, mais ne participent jamais !). A tous, donc, un grand merci. Cela étant, il ne faudrait pas s'arrêter en si bon chemin. Notre Association sera d'autant plus performante et intéressante que vous y apporterez vos idées et y contribuerez activement. Ce que nous souhaitons, c'est une association pour tous, mais aussi, de tous.
F. J.


P. S. Sans aucune transition, nous nous permettons de vous rappeler que c'est avec ce numéro que se termine votre adhésion 2004. Merci de régler votre cotisation 2005 dès que possible et d'éviter ainsi les rappels toujours coûteux.


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Roses nouvelles d'amateurs

Préparation du 3e concours (2006)

Dans l'éditorial du précédent bulletin, nous avions lancé un appel aux obtenteurs afin que le 3e Concours de roses nouvelles d'amateurs de 2006 soit une réussite. Cet appel a été entendu, puisqu'au 31 octobre, nous étions déjà assurés, pour les seules remontantes, d'une vingtaine de variétés nouvelles. Celles-ci, comme nous l'avons indiqué, seront installées dans le Parc de La Source, à Orléans, et seront jugées en septembre 2006, lors du Concours international de roses nouvelles qu'y organise la ville chaque année, lequel coïncidera alors avec le Salon de la Rose prévu par la municipalité.

Toutefois, ce chiffre de vingt est encore insuffisant, aussi espérons-nous que d'autres obtenteurs amateurs se joindront aux premiers inscrits de façon à donner à cette manifestation la plus grande ampleur possible. Ce concours est une chance pour les obtenteurs amateurs qu'il faut absolument saisir.

Par ailleurs, lors d'une récente réunion avec la municipalité d'Orléans, il a également été décidé que les variétés non remontantes de ce 3e Concours de " Rosa Gallica ", seraient, elles aussi, installées au Parc de la Source. Elles feront l'objet, en juin 2006, avec les variétés remontantes, d'un jugement par le public fréquentant le Parc. C'est donc l'ensemble des variétés du 3e Concours, remontantes et non remontantes, qui seront présentées et jugées à Orléans.

Nous espérons que vous serez nombreux à y participer et renouvelons notre appel pour de nouvelles candidatures (notamment celles des amateurs français, car pour l'heure, il nous en arrive plus de l'étranger que de France).

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Courrier des lecteurs

L'influence de la Rose d'or en Angleterre

Par Peter Harkness


A la suite de l'article que nous avions publié dans le numéro 27 (mai-juin 2004) sur la rose d'or (" La Rose de Sienne "), nous avons reçu le texte suivant de Peter Harkness, ancien président de l'Association des rosiéristes britanniques et membre de notre Comité de Patronage. Nous l'en remercions vivement et publions ci-après ce texte, qui intéressera très sûrement les lecteurs, notamment le passage qui concerne la rose d'or de l'impératrice Eugénie.(Copyright Peter Harkness)

 

La Rose d'or est importante pour l'histoire de l'Angleterre car Raymond Bérenger IV, comte de Provence, fut l'un de ceux qui la reçurent, et d'ailleurs il adopta la rose d'or comme blason. Le blason était essentiel en tant que marque d'identité de son possesseur, en temps de paix comme de guerre. Il pouvait être porté par les serviteurs d'un seigneur en tant qu'emblème sur leur livrée, exposé lors des processions, marqué sur les bagages du seigneur, ou accroché à une hampe et brandi par des hérauts pour annoncer sa présence lors d'un voyage (…)


Raymond, mort en 1245, vécut suffisamment longtemps pour voir sa fille, Eléonore de Provence, traverser la Manche pour devenir reine d'Angleterre. Son mariage avec notre roi Henry III fut célébré le 14 janvier 1236. Eléonore suivit l'exemple de son père en choisissant une rose pour blason, presque sûrement une rose d'or selon notre College of Arms ; la rose fut aussi adoptée par ses fils Edward I (rose d'or avec pétiole) et Edmund (rose rouge, la Rose rouge des Lancastre précisément, car il était comte de Lancastre).

L'abbaye de Westminster possède une tête sculptée d'Edward datant de 1260 environ, prince alors âgé de 18 ans, avec une rose que je crois être la plus ancienne représentation existante, montrant un membre de notre famille royale avec le blason de la rose royale. Quant à Edmund, lorsqu'il mourut en 1296, l'arche au-dessus de son tombeau, à l'abbaye de Westminster, fut sculptée de roses qui furent peintes en rouge. On peut encore voir, sur place, la peinture rouge, sept cents ans après.

Les roses gravées ont cinq pétales et ont la forme stylisée de R. gallica. On a prétendu (à l'origine, par Opoix, je crois) qu'Edmund adopta la R. gallica 'officinalis' rouge après l'avoir vue à Provins. Le point faible de cette fable est que, bien qu'il ait certainement visité Provins, ce fut pour une raison très pratique, afin de renforcer sa revendication sur un héritage récent, à l'occasion duquel il avait obtenu le titre de Comte de Champagne et Brie (Quelle merveilleuse alliance, on dirait un pique-nique chic). Mais l'année de sa visite fut 1277, et à cette époque Edmund était un guerrier endurci de 34 ans qui avait nettement passé l'âge auquel on devait choisir un blason. L'âge propice avait probablement été celui de neuf ans, quand il était roi de Sicile, ou lorsqu'il devint comte pour la seconde fois, à vingt-deux ans.

De nombreux autres monarques adoptèrent aussi la rose : sa présence sur les blasons royaux ne prit fin qu'à la mort de la reine Anne, en 1714. En tant que reine d'Ecosse, elle avait aussi adopté le chardon, le chardon et la rose sur une même tige !

De nos jours, la rose demeure la fleur nationale de l'Angleterre, généralement représentée comme celle des Tudor, la Rose blanche de York entourée de la Rose rouge des Lancastre. Elle figure encore sur les pièces et les timbres, rappelant ainsi le don papal à Raymond Bérenger, au treizième siècle.

En 1999, j'ai lu un article sur la Rose d'or dans une revue d'héraldique qui indiquait qu'un exemple pouvait en être vu à l'abbaye St Michael, à Farnborough, Hampshire, lieu de séjour anglais de l'impératrice Eugénie de France durant son long exil. Elle l'avait reçue du pape Pie IX en 1856. J'écrivis pour demander si je pouvais visiter l'abbaye et prendre une photographie. La réponse était joliment écrite, mais quelle déception !

 

Du Révérend Dom Cuthbert Brogan OSB (Prieur)

Cher M. Harkness

Merci pour votre lettre du 5 octobre. J'ai le regret de vous dire que la " Rose d'or " a été volée avant que je ne rejoigne la communauté et je n'en ai jamais vu ni illustration ni diapositive. Lorsque l'impératrice Eugénie nous en fit don, elle a dit " Elle ne m'a jamais porté chance ! "

Je suis désolé que nous ne puissions vous être d'aucune aide.

Très sincèrement

Dom Cuthbert

 

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Disparitions


Della Rosemary Balfour

Nous n'avons appris la disparition de Della Rosemary Balfour qu'après la diffusion de notre numéro de septembre, d'où le retard de cet avis. D. R. Balfour, épouse de Dick Balfour, ancien président de la Fédération mondiale des sociétés de roses et de la Société royale et nationale des roses de Grande-Bretagne, bien connue de tous les amateurs et professionnels du monde entier, est décédée le 26 juillet dernier, des suites d'une longue maladie. Sa gentillesse, sa gaîté et sa distinction l'avaient rendue très populaire dans le milieu britannique et international des roses. Notre association présente à son époux et à sa famille ses plus sincères condoléances (F. J.)

 

Jean Dorieux

Le mardi 5 octobre, s'est éteint Jean Dorieux, à l'âge de 76 ans, dans le petit village de Montagny (Loire).

Ce grand rosiériste avait succédé à son père, François Dorieux. Ce dernier était né à Bully, dans le Rhône, et était venu travailler à Montagny en 1925 comme jardinier de maison bourgeoise. Mais dès 1930, il se mettait à son compte pour produire des rosiers … et pour créer de premières variétés de roses. Il obtint ainsi, en 1954, un rosier grimpant rouge, parfumé, non remontant, qui porta le nom de 'Floralies de Valenciennes'. Ainsi commençait la saga Dorieux dont les roses créées à Montagny sont célèbres dans de nombreux pays au monde, notamment aux Etats-Unis.

A son tour, dès l'âge de 18 ans, Jean Dorieux créa des roses : 'Colorado', un buisson à grandes fleurs rouge flaminaire. Puis 'Bobino', un polyantha rouge, 'Copacabana', un grimpant rouge, 'Tentation', un buisson à grandes fleurs rose. Et puis 'Rouge Dorieux', toujours pieusement conservé dans la roseraie Dorieux. Jean Dorieux reconnaissait avec beaucoup de fierté que son fils François avait su, à son tour, mais avec beaucoup d'humilité, dépasser le maître. Ainsi, était-il en admiration devant la dernière création de François : un rosier buisson rouge à grandes fleurs, très parfumé, portant le nom de code de 'Dorfrag', qui sera mis au commerce dès l'automne 2005. Oui, Jean Dorieux pouvait partir en paix. La relève était bien assurée par François (le créateur) et par Georges, son frère (le producteur). Jean Dorieux ne leur a pas seulement transmis son savoir de rosiériste, mais aussi toutes ses grandes valeurs humaines, toute sa bonté, qui faisaient de lui un être exceptionnel.

Et si les roses possédaient dans leur patrimoine génétique les valeurs propres à leur créateur ? Dans ce cas, c'est avec un autre regard que nous contemplerions les créations " Dorieux ".

Jacques Renoard

L'association " Rosa Gallica " s'associe à cet hommage et présente toutes ses condoléances à la famille Dorieux.


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Actualités

Concours du Roeulx et d'Orléans

Les résultats du concours international de roses nouvelles du Roeulx (Belgique), qui s'est tenu le 3 septembre dernier, a été plus que favorable aux obtenteurs français. Sur les treize mentions décernées, neuf l'ont été à ces derniers. La médaille d'or est revenue à la Société Delbard (pour une variété non dénommée n° 98.3102.9), lequel, par ailleurs, a remporté deux autres prix. La Société Meilland, pour sa part, a remporté quatre prix, dont celui de la rose la plus parfumée (Meiramboys).

En ce qui concerne le concours d'Orléans, le 46e, qui s'est tenu le 9 septembre, la médaille de la Ville d'Orléans a été obtenue par Michel Adam (Adafunhu) qui a aussi obtenu un certificat de Mérite (Adanirchen) et le meilleur classement pour le parfum (Adafunhu également). La Société Meilland a obtenu la " Rose de cristal ", c'est-à-dire le prix du Public, pour 'Pulman Orient Express'. La Société Delbard a obtenu le " Prix de l'environnement " pour 'Guy Savoy'.

ROSA GALLICA présente toutes ses félicitations à tous ces membres éminents de l'association.

Notons à propos du concours d'Orléans, qu'à compter de cette année 2004, la commission permanente a décidé de présenter les différentes variétés mises au concours, de façon anonyme, alors que jusqu'ici, le nom de la variété et celui de son obtenteur étaient indiqués. Cela semble être, effectivement, une décision fort sage.


Une nouvelle idée de roseraie

A quatre kilomètres de Figeac, vient d'être créé un " Labyrinthe des Roses ". Le château de Saint-Dau ( à côté du village appelé Ceint-d'eau !) était désaffecté depuis longtemps. Récemment acquis par de nouveaux propriétaires australiens, il va être réhabilité en hôtel. Mais dans l'immédiat, le parc a été transformé en roseraie, une roseraie d'un style assez nouveau. Il s'agit en effet d'un labyrinthe de rosiers (plantés dans l'hiver 2003-2004). Le dépliant explique les choses ainsi : " Plus de mille rosiers grimpants, anciens et remontants, ont été choisis pour leurs parfums et assemblés par couleurs pour créer un labyrinthe complexe ". La totalité du terrain, allées comme zones de plantation, a été recouvert de bâche plastique (non visible) et de terre volcanique rouge qui devraient éviter tout souci de mauvaises herbes (en revanche, il y aura des problèmes de taille, vu l'étroitesse des allées !). L'ensemble est assez séduisant, non seulement par l'idée, mais aussi par l'effet esthétique. Encore très jeune, le labyrinthe a été inauguré cet été. Ouvert toute l'année, de 10 h. 30 à 18 h., de 10 h. à 19 h. en juillet et août. Entrée payante.


Assemblée générale de la SNHF

Le compte-rendu de l'assemblée générale de la Société nationale d'horticulture de France, qui, organisé par la Société d'horticulture d'Angers et du département de Maine et Loire, s'est tenu à Angers les 14 et 15 mai dernier, vient d'être superbement publié par les soins de cette dernière. Les activités des associations adhérentes des Pays de la Loire y sont longuement répertoriées, notamment celles de notre association. Nous remercions la Société d'horticulture d'Angers de nous avoir réservé une large place dans ce compte-rendu (S.H.A., Arboretum Gaston Allard, 9 rue du château d'Orgemont, 49000 Angers).

 

Rue André Eve

La municipalité de Pithiviers a décidé de nommer une de ses rues, "Rue André Eve", de façon à rendre hommage au rosiériste bien connu, spécialiste de roses anciennes, membre du Comité de patronage de ROSA GALLICA. L'inauguration a eu lieu le 24 septembre, en présence du maire et des autorités locales. Cette rue relie un nouveau rond-point de la ville à la Zone artisanale où se trouvent les Etablissements " Roses Anciennes André Eve ". Et bien évidemment, elle est entièrement bordée de rosiers plantés par la Maison, désormais dirigée par Guy André. Il y avait déjà une rose 'André Eve', baptisée à la Roseraie de La Cour de Commer en 2001. Il y a maintenant une rue. ROSA GALLICA présente toutes ses félicitations à André Eve.

 

Roses de Californie

L' Heritage Rose Foundation américaine organise, pour les 13 et 14 mai 2005, deux journées de conférences sur le thème California's Rose Heritage, à El Cerrito (région de Berkeley et San Jose). Les principaux sujets abordés porteront sur " L'histoire de la rose en Californie ", " Les sites des roses historiques en Californie et leur préservation ", " Les roses anciennes dans les jardins de l'Ouest ", etc. Si vous êtes intéressé, consultez le site Internet de la fondation :
http://heritagerosefoundation.org

 

Toujours la rose bleue

La sociétés japonaise Suntory et australienne Florigene annoncent qu'après 14 années de recherches, elles ont enfin produit une rose de couleur bleue. Elle a été obtenue par transfert dans les roses, de la delphinidine des pensées. Cette rose bleue, non encore dénommée, sera commercialisée en Europe en 2007.

Deux membres éminents de ROSA GALLICA à l'honneur aux Etats-Unis

The Huntington Foundation, qui gère la collection de roses anciennes et modernes de San Marino (Californie), désigne chaque année un Great Rosarian et un Grand Garden. En 2005, ce sera Peter Harkness qui aura l'honneur d'être le Great Rosarian de l'année ; quant au Grand Garden, ce sera la roseraie de Gianfranco Fineschi. Tous deux sont membres du Comité de Patronage de ROSA GALLICA : nous nous félicitons de ce double choix et félicitons ces deux éminents rosomanes.

 

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Au fil des revues étrangeres


Rappelons que ROSA GALLICA peut fournir à ses adhérents photocopie des articles cités ci-après (à raison de 5 euros par article, et d'un article au plus par bimestre).


Jardins et loisirs

Dans le numéro 6 (juin 2004) de cette nouvelle revue belge, un long article sur " La passion des roses anciennes ", en fait sur André Eve et ses roses : Une passion débordante, Des trésors sauvegardés, Le style de jardin créé par André, Principes écologiques, La taille. Très bien illustré.

 

Historic Rose Journal

Le n° 27 (Printemps 2004) comporte divers articles sur les roses italiennes dont " A short History of Italian Roses ", par Michela Mollia et " Congress at Sassocorvaro " par Charles Quest-Ritson, tous deux membres de ROSA GALLICA. Deux textes anciens par Joseph Pemberton et Vita Sackville-West. Comptes-rendus de The RHS Encyclopedia of Roses, de B. & Ch. Quest-Ritson, et de A Garden for Roses, de Vicky Ducrot.

 

The Rose

Dans le n° du printemps 2004, trois articles principaux, sur " Roses in Mixed Borders ", " Old Garden Roses for Small Borders ", et une réflexion fort intéressante de Peter Harkness concernant " The Naming of Roses ". (Sur ce dernier point, nous nous permettons d'être en désaccord avec l'auteur qui écrit que du temps de l'impératrice Joséphine, aucune rose ne portait son nom. En fait, plusieurs roses portèrent son nom dès avant sa mort en 1814. Citons par exemple 'Josephina', une alba de couleur carnée, ainsi baptisée par Du Pont, qui apparaît à son catalogue de 1813 (aujourd'hui éteinte). Et il y en eu d'autres.

Dans le numéro de l'été 2004, deux longs articles sur le grand rosomane anglais du XIXe siècle, le Doyen S. Reynolds Hole : les Anglais ne se lassent jamais d'évoquer ces premières célébrités de leur Société de roses, un des deux auteurs écrivant même que S.R. Hole " avait toutes les caractéristiques d'un héros " ! Et un article sur la rose 'Sénateur Lafolette'.

 

American Rose Rambler

Longue discussion, dans le numéro de septembre-octobre 2004, sur les " Found Roses " dans les concours.

 

Il Giardino Fiorito

Cette excellente revue italienne sur les jardins rend compte, dans son numéro de septembre 2004, de la Journée sur les roses, organisée en mai dernier, à Sassocorvaro. Les adhérents de ROSA GALLICA qui avaient fait le voyage de l'association en Italie, avaient pu assister à ces conférences. La revue publie, avec de nombreuses illustrations en couleurs, la totalité des interventions.

 

Nous profitons de ce compte-rendu pour remercier à nouveau les organisateurs de cette Journée, notamment Mmes Rosetta Borchia et Helga Brichet, membres de ROSA GALLICA, ainsi que la revue Il Giardino Fiorito, qui a bien voulu reproduire in extenso notre texte sur l'origine des roses galliques. Notons par ailleurs que la version française de ce dernier sera publiée dans notre bulletin de janvier-février 2005, lequel sera un numéro spécial sur les galliques.

 

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BIBLIOGRAPHIE

Deux thèses sur les roses à parfum

Nous avons appris avec beaucoup de retard, la soutenance de deux thèses sur les roses à parfum. Le sujet pouvant intéresser certains des adhérents, nous en donnons néanmoins les coordonnées, bien qu'il s'agisse de travaux des années 1996 et 1998.

Ces deux thèses ont été soutenues en vue du doctorat de pharmacie, la première devant l'Université de Besançon, la seconde, devant celle de Tours.

KLINGELSCMITT (Céline), Deux roses à parfum : Rosa centifolia (Linn.) et Rosa damascena (Mill.) et leurs utilisations. Thèse de doctorat en pharmacie, Besançon, 1996, 105 p.

RENARD (Laurence), A propos de la rose et du jasmin, leur utilisation en cosmétique, de l'origine à nos jours. Thèse de doctorat en pharmacie, Tours, 1998, 106 p.

Probablement, ces deux thèses se trouvent-elles dans les bibliothèques des Universités où elles ont été soutenues. Mais un exemplaire de chacune d'entre elles a été déposé à la bibliothèque de la Faculté de Pharmacie de Paris (av. de l'Observatoire), sous les cotes TPHA 6389 et TPHA 6936. Elles sont consultables par le public.


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