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Rosa Gallica - Roses anciennes

 

 

Notre bulletin bimestriel
La Rose de France...et d'autres écrits concernant les roses anciennes
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Tous les deux mois des nouvelles en ligne sur nos activités
 
 
 

Mars - Avril 2005

Sommaire


Notre bulletin en anglais

Vu l'intérêt croissant que montrent les amateurs étrangers à l'égard des activités de notre association, et notamment de son bulletin, nous avions envisagé dès 2003, d'en publier une version en langue anglaise. Puis sont survenus des évènements qui ont engendré une période de relations tendues entre la France et le monde anglo-saxon : cela nous avait incité à reporter cette initiative à une date ultérieure, plus favorable. Il nous a semblé que désormais, ces relations s'étant améliorées, nous pouvions à nouveau songer à ce bulletin de langue anglaise.

Le premier numéro paraîtra au mois d'avril prochain. Nous nous en tiendrons à deux parutions par an, une au printemps, l'autre à l'automne, ce rythme pouvant s'accélérer si l'accueil de cette formule s'avérait suffisamment favorable. Ces bulletins reprendront une sélection d'articles publiés dans les numéros antérieurs de Rosa Gallica. Nous choisirons essentiellement ceux qui concernent les anciennes variétés françaises, domaine dans lequel nous pouvons fournir aux amateurs anglophones les informations les plus originales.

Cette initiative sera couplée avec la mise en place d'un réseau de correspondants à l'étranger, chargés de mieux faire connaître notre association auprès des amateurs qui ne lisent pas le français. Vous trouverez à la fin de ce bulletin, à une rubrique " Correspondants de Rosa Gallica à l'étranger ", quelques détails sur ce point.

Est-il besoin d'ajouter que pour mener ce projet à bien, toutes les idées seront les bienvenues, de même que toute adresse d'amateur étranger pouvant être intéressé par ce bulletin en anglais, ou tout volontariat pour les traductions du français à l'anglais ?

Espérons que cette initiative aura au moins pour résultat de mieux faire connaître les roses françaises à l'étranger. (F. J.)



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Courrier des lecteurs

A propos de la Rose de Provins

A la suite du dossier que comportait le bulletin précédent sur " La Rose de France ", nous avons reçu plus de courrier que jamais. Un adhérent de Lyon, M. V., nous adresse ces extraits d'un article paru dans le Journal des Roses du 1er avril 1890, intitulé " Les rois de France et la rose ". Nous remercions vivement ce lecteur et reproduisons bien volontiers les passages cités, concernant Provins et sa rose.

" FRANCOIS Ier. C'est ce roi qui comparait une cour sans femmes à une année sans printemps, à un printemps sans roses. En 1529, il fit son entrée à Provins, on lui rendit tous les honneurs qu'on put (…) Le chancelier Duprat y parut comme archevêque de Sens, avec plusieurs princes et grands seigneurs, à tous lesquels on fit des présents de vin, de conserves et de coussins de roses, comme c'était la coutume.

" HENRI II. Se trouvant à Provins en 1556, il reçoit des conserves et des coussins de roses.

" HENRI III. En 1574, la reine Catherine de Médicis et les princes du sang allant au devant de Henri III, roi de Pologne, qui revenait de ce pays, pour succéder à Charles IX, arrivèrent à Provins (…) De nouveau, la ville offrit des conserves et des roses sèches (…).

" HENRI IV. (…) En 1592, il vient mettre le siège devant Provins ; la ville se rend et le procureur et les échevins vont lui porter des roses. Le 16 avril 1603, il arrive au château de Montglas, près Provins, où étaient élevés ses enfants, et y reste quelques jours. Le corps de ville de Provins va lui présenter les hommages respectueux des citoyens, et lui offre des vins, des conserves et des sachets de roses.

" LOUIS XIV est le roi de France qui a rendu le plus de visites à Provins, et qui par suite a fait la plus grande consommation des roses de cette ville. En 1650, revenant de Bourgogne, il passe par Provins ; on lui apporte des conserves de roses, qu'il trouve si bonnes (il n'avait alors que onze ans), qu'il ordonne qu'on les lui garde, et Léon Gauthier, maire de Provins, prend le carrosse, qui mettait alors trois jours pour aller à Paris, et remet au roi les délicieuses conserves. En 1668, 1678, 1681, nouveaux présents de roses, vingt-quatre livres chaque fois. Ces présents ne devaient cependant pas être très appréciés du grand roi, qui, dit-on, avait une répugnance invincible pour l'odeur de la rose.

" CHARLES X fut le dernier roi auquel la ville de Provins offrit des roses et des conserves (18 septembre 1828) ".

*
De même, un adhérent belge, M. T, de Waure, nous adresse quelques pages d'un ouvrage de René Buisson, Provins à travers les siècles, des origines à Louis XIV, dans lequel il souligne les passages ci-dessous. Nous l'en remercions très vivement.

" Les belles roses qu'on y cultive encore, tant pour leur agrément que pour leur utilité médicinale, furent, dit-on, envoyées à Thibault IV par le Sultan (…) Au cours des différentes croisades, de nombreux chevaliers rapportèrent des roses de Palestine. On pense même que cette rose, dont parle déjà Pline le naturaliste comme étant celle dite de Milet, fut introduite en Gaule dès avant l'ère chrétienne par des marchands phéniciens " (p. 21-22).

" On lit dans le Guide de l'abbaye de Westminster, à Londres : Edmund, second fils du roi d'Angleterre, Henri III, comte de Lancastre et fondateur de cette grande maison, épousa en secondes noces, Blanche, comtesse de Champagne. De Provins, où les deux époux demeurèrent pour un temps, ils rapportèrent en Angleterre ces fameuses roses rouges provenant de Palestine et qui devinrent le symbole des Lancastriens, par opposition à la rose banche, symbole de la maison d'York ".

( Des remarques fort intéressantes, mais dont il est difficile de dire si elles relèvent de l'histoire ou de la légende…En tout cas, le courrier reçu montre que c'est un sujet qui intéresse).

*

Enfin, une adhérente de Fontenay-aux-Roses, Mme R. nous rappelle le passage ci-après du livre de M.A. de Chesnel, La Rose chez les différents peuples (…), Paris, Sté reproductive des bons livres, 1838, p. 67. Nous l'en remercions vivement.

" A Provins, les jardiniers installaient jadis parmi eux un roi qu'ils appelaient le Roi des rosiers. Sa dignité durait un an, c'est-à-dire qu'elle commençait et finissait le jour de la Saint Fiacre. C'était à vêpres, pendant le magnificat, que se faisait l'intronisation du nouveau roi ; et au moment où le chœur chante ces mots : Deposuit potentes de sede et exaltavit humiles, les torches allumées, les couronnes de roses, tous les insignes de la puissance royale qui environnaient l'ancien monarque, disparaissaient aussitôt et étaient portés près du nouveau ".

 

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Actualités

Journées des Plantes de Courson

Ce printemps, les " Journées des Plantes de Courson " auront lieu les 13, 14 et 15 mai. ROSA GALLICA y aura son stand et notre association sera heureuse d'y accueillir ses adhérents et amis de passage.
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Journées de la Rose à l'Abbaye de Chaalis

Cette année, les Journées de la Rose de l'Abbaye de Chaalis auront lieu les 10 (13-19 h.), 11 et 12 juin (10-19 h.). L' Association ROSA GALLICA y aura son stand et sera heureuse de vous y accueillir.

Le vendredi 10, à 15 heures, conférence sur :

Descemet (1761-1839),
premier obtenteur français

et signature du livre (même titre)

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Anniversaires luxembourgeois

En cette année 2005, c'est tout à la fois, au Grand Duché de Luxembourg, le 25e anniversaire de l'association " Les Amis des Roses ", le 150e anniversaire de la fondation des célèbres pépinières Soupert & Notting et le 200e anniversaire de la nomination de Redouté comme " Peintre de fleurs " de l'impératrice Joséphine. Avec tous ces anniversaires, Annette Block et Claude Vion, rosomanes luxembourgeois passionnés, tentent de faire de 2005 une " Année luxembourgeoise des Roses ". Excellente idée. Nous espérons, grâce à eux, pouvoir vous donner prochainement de plus amples renseignements sur l'évènement.

Fédération Française de la Rose
et Collection nationale " Rosiers "

La Fédération Française de la Rose s'est réunie en assemblée générale le 5 novembre 2004 pour renouveler son Conseil d'administration et son Bureau.

Par ailleurs, la FFR poursuit la mise en place de la Collection nationale " Rosiers ". A ce titre, le ministère chargé de la Recherche lui a attribué une subvention.

Dans un premier temps, un groupe de travail ad hoc s'est attaché à définir une fiche de description variétale type, désormais définitivement arrêtée, et à cadrer l'architecture de la base de données de la Collection. Depuis novembre 2004, trois réunions ont eu lieu à cet effet, à la SNHF, à la Roseraie de L'Haÿ-les-Roses et à l'Arboretum national des Barres. Dès que les premiers fonds seront débloqués, la mise en place de cette base de données pourra débuter, dans le courant de cette année 2005.

Collection-noyau internationale

De la même façon, le Comité de la conservation de la Fédération mondiale des sociétés de roses a entrepris la constitution d'une " collection-noyau " des variétés à protéger en priorité. La sélection des variétés qui constitueront cette Collection-noyau sera effectuée par les différentes sociétés membres et associées de la Fédération, sur la base de quatre critères : intérêt taxonomique, intérêt historique et national, intérêt pour les obtenteurs et pépiniéristes, intérêt en matière de diversité génétique. Il est bien évident que la constitution d'une telle Collection-noyau, qui a pour objet essentiel la conservation, ne signifie nullement que les autres variétés ne devront pas être protégées et conservées. Il s'agit seulement, devant l'immensité de la tâche, d'établir un ordre de priorité indicatif.


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Au fil des revues étrangères

Historic Rose Journal

Dans le numéro 28, Automne 2004, on trouvera un très intéressant article sur les Scots Roses, par Peter D.A. Boyd, qui, en Grande-Bretagne, détient la Collection nationale de ce type de variés issues de Rosa pimpinellifolia. On y apprend qu'il en subsiste environ 200 variétés. L'auteur prépare un livre sur le sujet.

Potpourri of Roses

Le numéro de décembre 2004 contient un très intéressant article de Sharon Van Enoo, rédactrice de ce bulletin, sur le peintre de fleurs, notamment de roses, Paul de Longpré, un Français émigré aux Etats-Unis à la fin du XIXe siècle. Dans le numéro de février 2005, le rosiériste Peter Harkness, membre du Comité de patronage de Rosa Gallica, raconte l'histoire de sa famille.

Zpravodaj

Rappelons que nous recevons régulièrement cette revue du Rosa Klub de Prague. Le dernier reçu est le n° 89 de 2004. Inutile de préciser que nous sommes incapables de les lire, mais chaque numéro est accompagné d'une petite feuille séparée qui en donne le sommaire en anglais. Si certains sont intéressés, nous les tenons à leur disposition. Et si certains connaissent le tchèque …

Rozenbulletin

Puisque nous en sommes à la rubrique des langues rares, signalons le bulletin de la Société néerlandaise des roses, Rozenbulletin, que nous échangeons régulièrement avec Rosa Gallica. Le numéro de janvier 2005 contient, entre autres, un article sur l'obtenteur du XIXe siècle, Jean-PierreVibert, un autre sur les peintures hollandaises de roses aux XVI-XVIIIes siècles, etc. Même conclusion qu'à la rubrique précédente : si certains connaissent le néerlandais …

The Indian Rose Annual

Depuis 2004, Rosa Gallica échange ses publications avec celles de The Indian Rose Federation, notamment son important numéro annuel, The Indian Rose Annual. Ce dernier est édité par M.S.Viraraghavan, qui est par ailleurs le correspondant de notre association en Inde.

Le n° XXI de 2005 vient de nous parvenir. On y trouvera de nombreux articles intéressants (dont plusieurs rééditions) : " China Roses in the East and in the West " par H. Brichet, " Noisette and Tea-Noisettes at Lyddington, New Zealand ", par S. Allison, " Seizo Suzuki's Life with Roses ", par Katsuhiko Maebara, " Bonsai Miniature Roses ", par Akira Atomi, " Rose Breeding and Genetics Research at Texas A & M University ", par D.H. Byrne, " François Crépin and the Discovery of Rosa gigantea " par M.S. Viraraghavan, " A Short History of Italian Roses ", par Michela Mollia, etc., ainsi que plusieurs articles portant plus spécialement sur les roses en Inde. Un numéro extrêmement enrichissant.

 

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Bibliographie

André Eve, le jardinier des Roses


Tous ses clients et amis - c'est à peu près la même chose - peuvent penser bien connaître André Eve. Mais est-ce si sûr ?

Voilà un livre qui vous permettra peut-être de le mieux découvrir. Savez-vous, par exemple, comment les choses ont commencé ? " André raconte qu'il s'est piqué au Rosa centifolia 'muscosa' dans un potager de son enfance, à Jouy-le-Moutier, près de Pontoise. Le voilà contaminé par le virus de la rose ancienne. L'incubation va durer quelques années avant qu'il ne s'exprime et produise les ravages qu'on connaît ". Savez-vous encore que ses parents l'imaginaient employé des PTT ? Finalement, il entre chez Vilmorin, quai de la Mégisserie, à Paris, et y rencontre l'obtenteur Marcel Robichon, de Pithiviers. Sa pépinière est à vendre : André Eve lui succède et l'aventure commence, en mai 1958…avec la Ve République !

Naît alors son jardin de Pithiviers, pure merveille de 1000 m2, dans lequel, amoureusement, il passe des heures. Puis apparaissent ses premières roses : 'Sylvie Vartan' (1968), 'Red Parfum' (1972), et tant d'autres. La passion des vivaces se mêle bientôt à celle des roses : ce livre en témoigne longuement. Tout cela se termine sur la rose 'André Eve', obtention de Michel Adam, que nous avions eu le bonheur de baptiser en juin 2001, à la roseraie de La Cour de Commer : " comme un césar couronne l'œuvre d'un cinéaste ".

Evelyne Sallandre a écrit là un bien beau livre. Elle a su s'effacer derrière André Eve et donner des pages pleines de poésie. Félicitations. Et qui plus est, les photos (pour la plupart, d'André Eve) sont excellentes et la mise en page parfaitement réussie. Bref, un beau livre, agréable à lire, une vraie célébration du " jardinage à la André Eve " (F.J.).


SALLANDRE (Evelyne), André Eve, le jardinier des roses, Ed. du Valhermeil, 2004, 215 p. nombr. Ill. (ISBN : 2-913328-61-X)


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