Sommaire
Editorial
1803, 1903, 2003.
Le 10 décembre 1803, naissait à Grenoble, Jean-Baptiste
Guillot père, le fondateur des Roseraies Guillot, aujourd'hui
animées par les deux frères, Jean-Pierre et Jean-Marc
Guillot. Les Roses Guillot sont ainsi la plus ancienne Maison française
en activité. ROSA GALLICA, à sa façon, marquera
ce bicentenaire en publiant un livre sur l'histoire de cette famille
et de ses obtentions, Deux siècles de Roses. Les variétés
Guillot, à paraître aux Editions Flammarion, en mars
prochain. Par ailleurs, la "Journée de la Rose",
à la Roseraie de la Cour de Commer, le samedi 14 juin, sera
largement consacrée à l'évènement :
baptême d'une rose 'Bicentenaire Guillot' et conférence
sur le sujet.
Le 6 janvier
1903, disparaissait Gilbert Nabonnand, le grand obtenteur de roses
de la Côte d'Azur. On lui doit une oeuvre considérable
puisqu'il fut l'auteur de plus de 200 obtentions, parmi lesquelles
des roses aussi célèbres que 'Général
Schablikine' (thé, 1897), 'Noella Nabonnand' (thé,
1901) et tant d'autres. ROSA GALLICA, pour commémorer le
centenaire de sa disparition, consacrera sa "Journée
Parisienne" du printemps prochain, le 29 mars, à évoquer
l'oeuvre de Gilbert Nabonnand et de ses fils, et publiera une étude
à leur propos.
En juin 1903,
était inaugurée, en Allemagne, la nouvelle Roseraie
de Sangerhausen. Le 100e anniversaire en sera donc célébré
en juin prochain. Pour sa part, ROSA GALLICA participera à
l'évènement en dédiant à trois Allemandes
qui font beaucoup pour les roses anciennes, Mmes Brumme, Grimm et
Jacob, un article sur "La Roseraie de Sangerhausen et la France
: un siècle de relations", qui sera publié dans
le livre prévu pour le centenaire, mais aussi en consacrant
un numéro spécial de ROSA GALLICA à Sangerhausen,
et en y emmenant un groupe de près de 40 adhérents.
Voilà
une année riche en célébrations. Pour l'heure,
ROSA GALLICA présente à tous ses adhérents
ses meilleurs voeux pour 2003 !
F. J.
N.B. On trouvera ci-après le programme détaillé
des activités de notre Association pour le premier semestre
2003.
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Calendrier
Activités
de ROSA GALLICA
au premier semestre 2003
Comme chaque
année, nous donnons ci-après les principales activités
de ROSA GALLICA pour le premier semestre de l'année qui s'ouvre.
- Janvier
: Parution du Bulletin n° 19 : Réunion du Conseil d'administration
de l'Association
- Février : Déjeuner parisien des membres du Comité
de Patronage
- Mars : Parution du Bulletin n° 20 : Sortie du livre Deux siècles
de roses. Les créations Guillot
- Avril : Parution du premier Bulletin ROSA GALLICA en anglais
- 12 avril : IIIe "Journée Parisienne de ROSA GALLICA"
sur "Les Roses de Nabonnand"
- Mai : Parution du Bulletin n°21 (Spécial Sangerhausen)
- 10-11 mai : Participation aux "Journées des Plantes"
de Gerbéviller. Exposition de photos sur le thème
"Les roses de Takashima et l'Ecole de
Nancy"
- 16-18 mai : Participation aux "Journées des Plantes"
de Courson. Le samedi 17, conférence
sur les roses Guillot et séance de signature du livre Deux
siècles de roses. Les créations Guillot
- 31 mai-29 juin : Ouverture de la Roseraie de La Cour de Commer
- 7 juin :
Participation aux Journées de la Rose à l'Abbaye de
Chaalis
-14 juin : "Journée de la Rose" à la Roseraie
de La Cour de Commer
- Baptême de deux roses nouvelles, dont 'Bicentenaire Guillot'
- Conférence sur les roses Guillot et dédicace du
livre Deux siècles de roses. Les créations Guillot.
-19-24 juin :
- Voyage
ROSA GALLICA à Sangerhausen
- Visite
de la Roseraie de Cassel
Participation aux célébrations du centenaire de
la Roseraie de Sangerhausen
Réunion du Comité de la Conservation de la Fédération
mondiale des Sociétés de roses
Visite de la Roseraie et du Musée de la Rose de Bad Nauheim
Bonnes
Feuilles
Une
innovation majeure: la greffe sur collet (1854)
En mars prochain, les Editions Flammarion publieront un ouvrage
sur les obtentions et l'histoire de la Maison Guillot, de Lyon,
qui fut créée au début du XIXe siècle.
Il sera intitulé Deux siècles de roses. Les créations
Guillot. Nous en présentons ci-après quelques "Bonnes
feuilles". L'ouvrage peut d'ores et déjà être
réservé auprès de ROSA GALLICA. Il sera expédié,
franco de port, en priorité, aux premiers souscripteurs (Voir
le Bon de commande ci-joint).
Avant 1854, du temps de Guillot père, pour multiplier les
rosiers, on greffait le plus souvent " sur haute tige",
c'est-à-dire à une distance plus ou moins grande du
sol. Bien évidemment, plus cette distance était grande,
plus on se devait de recourir à des tuteurs pour maintenir
les rosiers ainsi obtenus. Par ailleurs, comme porte-greffe, on
se servait d'églantiers sauvages -- le plus commun était
Rosa canina -- que les rosiéristes se procuraient dans la
nature, en particulier dans les haies. La récolte de ces
églantiers était d'ailleurs un tache fastidieuse,
car bien souvent, il fallait aller les chercher fort loin des lieux
de culture. Dans certaines régions, d'ailleurs, ces "Rosiers
de chien" finissaient même par devenir très rares.
Pour remédier
à ces difficultés, les rosiéristes avaient,
bien sûr, imaginé diverses solutions. L'une d'elles
consistait à écussonner le plus bas possible, sur
la tige de l'églantier, on disait "rez-terre".
Et puis, on ne greffait pas que sur églantiers, mais aussi
sur bien d'autres porte-greffe cultivés à cet effet.
Chez Guillot père, par exemple, on écussonnait en
partie "rez-terre" sur des rosiers de Portland et des
centfeuilles. L'inconvénient était que ces porte-greffe
émettaient beaucoup de rejets qui affaiblissaient d'autant
le rosier.
Le fils Guillot
ayant appris le métier chez son père, avait très
tôt été sensibilisé à ces difficultés
et avait réfléchi à la façon d'améliorer
la culture du rosier sur ce point. Ce fut dès 1849 -- il
n'avait alors que 22 ans et travaillait encore chez son père
-- qu'il commença ses premiers essais. Laissons-le s'en expliquer
:
"J'appris
à cette époque que l'on faisait dans diverses maisons
( il s'agissait des Pépinières Jacquemet-Bonnefont,
à Annonay) des semis d'églantiers pour former des
haies ; l'idée me vint qu'il serait peut-être possible
d'obtenir quelque amélioration dans la culture des rosiers
nains en greffant sur le collet de la racine du semis d'églantier.
Je fis cet essai l'année suivante, il réussit assez
bien ; seulement, je m'aperçus que, dans ces semis, il y
avait un choix à faire : sur le collet de quelques-uns d'entre
eux, dont les branches étaient très épineuses,
il se formait des noeuds qui empêchaient de placer l'écusson
; d'autres, au contraire, aux branches peu épineuses, avaient
l'écorce très lisse ( c'était le genre Rosa
canina). J'en semai chez moi et, en 1853, lors de la fondation de
mon établissement, je livrai au commerce mes rosiers greffés
d'après mon système. Mes clients s'étant montrés
très satisfaits, j'ai continué ce genre de culture
avec succès et je lui ai donné toute l'extension possible"
*.
Le procédé
de Guillot fils fut immédiatement imité. Un de ses
amis, Jean Sisley, le confirme : "Cette culture (du rosier
sur semis d'églantier) date à Lyon de 1854. Ce fut
M. Jean-Baptiste Guillot fils qui, le premier, en eut l'idée".
D'ailleurs, Jean Sisley rapporte comment opéraient les rosiéristes
lyonnais de l'époque : "La plupart des rosiéristes
lyonnais sèment eux-mêmes les églantiers. Ils
font récolter les graines dans les campagnes environnantes
en octobre et novembre, et font choix des variétés
les moins épineuses, dont les fruits sont très-allongés
et d'un rouge vif, brillant (...). Tous mettent les graines, quand
elles sont épluchées, dans un vase rempli d'eau, et
ne sèment que celles qui tombent au fond, celles qui surnagent
étant réputées mauvaises. Quelques-uns sèment
les graines aussitôt la récolte, d'autres seulement
en mars, pensant que la gelée en soulevant la terre, peut
empêcher les graines de germer (...). Vers le mois de septembre
ou octobre, on enlève tous les semis levés. Quelques
uns les mettent de suite en place, d'autres les mettent en jauge
jusqu'en mars suivant, aussi par crainte de la gelée (...).
Vers la fin du mois d'août, l'on enlève les rameaux
superflus, et l'on creuse le long des rangs une rigole au piochon
pour mettre à nu le collet des racines ; sur lequel doit
se poser l'écusson ".
En 1856, lorsque
la commission de la Société impériale d'horticulture
pratique du Rhône visita les pépinières de Guillot
fils, une très grande partie de ses rosiers étaient
déjà greffés de cette façon : "Nous
visitâmes d'autres carrés contenant plusieurs milliers
de rosiers greffés rez-terre sur semis d'églantiers
; ceux-ci sont vraiment d'une vigueur extraordinaire ; leur bois
est plus gros et les roses plus larges et mieux nourries que celle
greffées sur églantiers à haute tige (...).
M. Guillot fils cultive cette méthode d'une manière
spéciale et sur une grande échelle ; il suffit de
vous dire qu'il possède plus de 50.000 semis d'églantiers".
Depuis ces
années 1854-1856, la plupart des rosiéristes du Lyonnais
et d'ailleurs avaient adopté la méthode de Jean-Baptiste
Guillot fils. Personne ne trouvait rien à redire ; au contraire,
chacun se félicitait de ce procédé nouveau
dont les avantages étaient nombreux : "Les vents et
la gelée ont moins de prise ; plus n'est besoin de tuteurs
à renouveler constamment ; l'églantier nain acquiert
beaucoup de chevelu ; il n'émet presque pas de rejetons sauvageons,
la greffe étant posée sur le collet ; le marcottage
devient plus facile, si l'on veut obtenir des francs de pied ; enfin
la végétation et la floraison ne laissent rien à
désirer".
Mais voilà
qu'en 1858, le même Jean-Baptiste Guillot fils avait mis au
commerce "Madame Falcot" dont on a dit le succès
considérable. Puis avaient suivi de très nombreuses
autres bonnes obtentions, y compris les grandes nouveautés
que furent "La France" en 1867, et "Pâquerette"
en 1875. Cela changeait beaucoup de choses. Et puis, comble de "provocation",
les deux sociétés d'horticulture de Lyon, toujours
rivales, s'entendaient (évidemment, sans s'être consultées
!) pour, chacune, décerner une médaille d'or à
Jean-Baptiste Guillot fils pour son innovation de "la greffe
sur collet d'églantier de semis". A cette occasion,
ce dernier se crut autorisé à rappeler, dans le Journal
des Roses d'octobre 1883, toute son histoire, depuis ses premiers
essais chez son père, en 1849, trente quatre ans plus tôt.
C'en était
trop. Portemer, fils d'un rosiériste très connu, de
Gentilly, près de Paris, se lança dans une virulente
polémique, contestant à Guillot fils la paternité
du procédé. Bien d'autres avant lui, notamment de
doctes professeurs du Museum d'histoire naturelle de Paris, avaient,
depuis longtemps déjà, parlé de la greffe du
rosier sur semis d'églantier. Et puis surtout, M. Portemer
père, de 1825 à 1835, dans son Etablissement de Gentilly,
avait déjà pratiqué cette sorte de culture,
mais précisément, à cette dernière date,
l'avait abandonnée pour revenir aux églantiers récoltés
en forêt. Là était le point crucial.
Ce fut le
début d'une interminable polémique dont tout le petit
monde de la Rose voulut se mêler. En février 1884,
V. Viviand-Morel, secrétaire général de l'Association
horticole lyonnaise, entreprit de défendre Guillot fils dans
une lettre ouverte assez virulente, intitulée "A Monsieur
Portemer : Citez les textes !", elle aussi publiée dans
le Journal des Roses : "Si M. Portemer persiste dans ses affirmations,
il fera bien, pour trancher la question, de citer les textes sur
lesquels il base son raisonnement. Quant à ses souvenirs
personnels, il fera bien aussi de ne s'en servir qu'avec prudence,
car la mémoire est souvent trompeuse" . Puis ce fut
Jacques Vigneron, rosiériste à Olivet, près
d'Orléans, qui crut bon, lui aussi, de témoigner,
mais cette fois, contre Guillot fils : "J'ai été
moi-même au service de M. Portemer père, rosiériste
à Gentilly, pendant les années 1847-1848, j'ai greffé
chez lui des rosiers sur collet de semis d'églantiers, et
il y avait déjà bien des années qu'il pratiquait
ce genre de culture. J'ai fondé ensuite mon établissement
de rosiériste en 1850, à Orléans, où
j'ai continué moi-même à pratiquer ce genre
de greffe". Puis ce furent Camille Bernardin, le rédacteur
en chef du Journal des Roses, J. Sisley, rosiériste à
Lyon, E. Verdier, rosiériste à Paris, qui prirent
la défense de Guillot fils. Excédé, Viviand-Morel
tenta de mettre un point final à tout cela :"Ici, à
Lyon, nous sommes d'avis que M. Guillot fils a rendu un grand service
aux rosiéristes. Il n'a pas caché son système,
il l'a prôné, vulgarisé de telle façon
qu'aujourd'hui il est connu de tout le monde, qui en fait son profit".
Mais Portemer, en octobre 1884, voulut avoir le dernier mot : "Je
déclare formellement que M. Guillot fils n'est pas l'inventeur
de la greffe de rosiers sur semis d'églantiers. Ceci dit,
je ne répondrai plus à aucun article à ce sujet".
C'en était enfin terminé : rosiéristes lyonnais
et non-lyonnais s'étaient affrontés durant une année
entière sur la question ! Jean-Baptiste Guillot fils avait
payé cher ses deux médailles d'or.
Cette controverse,
Dieu merci, ne réussit pas le déconsidérer.
Tout le monde avait toujours admis qu'il avait été
l'initiateur de la méthode, et les attaques de Portemer n'y
changèrent rien. Depuis longtemps, "la greffe sur collet
d'églantier de semis" avait été adoptée
par l'ensemble des rosiéristes de France et de l'étranger.
Aujourd'hui encore, c'est le procédé que tous continuent
à utiliser, dans le monde entier. Jean-Baptiste fils avait
bien mérité ses deux médailles d'or décernées
par les deux Sociétés (rivales) lyonnaises (F.J.).
Actualité
Un
succès Meilland
Deux rosiers
Meilland ont obtenu une belle distinction. En effet, 'Kir Royal',
un sarmenteux rose pâle, et 'Knock Out', un arbustif rose
bengale, ont été sélectionnés en 2002
pour le Allgemeine Deutsche Rosenneuheitenprufung qui récompense
les meilleurs rosiers pouvant être cultivés sans aucun
traitement chimique. Ecologie oblige. Bravo pour ce succès.
Concours
International de Genève.
Le dernier
Concours international de roses nouvelles de Genève a eu
lieu le 22 juin 2002.
La "Rose
d'Or 2002 a été attribuée à la Maison
Laperrière pour une rose non-dénommée "697
XT". Quant à "La plus belle rose des dames",
ce fut une variété non dénommée (HARJASPER)
de chez Harkness qui fut désignée. Pour les "Grandes
fleurs", la médaille d'or et le prix de la Ville de
Genève revinrent à une variété non dénommée
de chez Delbard. La médaille d'argent fut attribuée
à la variété 'Brocéliande' de Michel
Adam. Toutes nos félicitations à ces obtenteurs, par
ailleurs tous membres de ROSA GALLICA.
Le prochain
concours aura lieu le lundi 23 juin 2003 (en même temps que
les festivités de Sangerhausen !).
Collection
nationale de roses
A l'initiative
de la Fédération Française de la Rose, une
première réunion s'est tenue, le 14 novembre 2002,
au Bureau des Ressources génétiques, à Paris,
dans le but de constituer, en France, une "Collection nationale"
de roses. L'objectif, dans l'esprit de la Convention de Rio de 1992,
est de préserver les ressources génétiques
que représentent nos milliers de variétés de
roses botaniques, anciennes et modernes. Au second degré,
il s'agit également de la préservation patrimoniale
du capital horticole considérable que représentent
ces variétés.
Les premiers
participants à cette entreprise de grande importance ont
été les Roseraies de L'Hay-les-Roses, Bagatelle, Saverne,
Nantes, Orléans et Lyon, ainsi que les collections de l'Arboretum
des Barres, de la Société Meilland, et celle de La
Cour de Commer. Participeront également à l'entreprise
la Maison Laperrière, la Société Verdia, l'Université
de Lyon-I et l'Association des obtenteurs horticoles européens,
avec l'aide du Bureau des Ressources génétiques. D'autres
participations ne manqueront pas, il faut l'espérer, de se
déclarer.
Le lancement
de cette opération est d'une grande importance. Elle devrait
contribuer, non seulement à préserver les ressources
génétiques du genre Rosa, ce qui est son but premier,
mais aussi à conforter la place de la France en matière
de roses, un domaine devenu, de nos jours, très fortement
concurrentiel.
Comité
de la Conservation de la Fédération mondiale
La dernière
réunion de ce Comité présidé par Helga
Brichet, présidente honoraire de la Fédération
mondiale des sociétés de roses, s'est tenue à
Saint Albans, en Angleterre, au siège de la "Royal National
Rose Society", le 22 novembre 2002. Comme à chacune
de ces réunions, ROSA GALLICA était représentée.
Parmi les
principales nouvelles annoncées lors de cette réunion,
on notera, en particulier, l'accord intervenu entre la Roseraie
de Cavriglia (Italie) et une roseraie japonaise pour la conservation,
au Japon, de 3.000 variétés rares. Pour sa part, la
Fédération Française de la Rose a commenté
le sauvetage de la collection du GEVES, à Sophia-Antipolis,
qui, avec l'aide de la Société Meilland, sera réinstallée,
pour partie à Antibes et pour partie à Orléans
; a également été expliquée la création
d'une "Collection nationale" française de roses
(cf. ci-avant).
La prochaine
réunion du Comité aura lieu à Sangerhausen
(Allemagne), en juin 2003, lors des manifestations marquant le centenaire
de cette roseraie.
Au
fil des revues
Pour
nos jardins
Le numéro
211, daté de novembre 2002, du mensuel Pour nos jardins,
publie un long article sur "Les roses galliques" de la
Roseraie de La Cour de Commer. Comment ne pas se rallier au sous-titre
de l'article : "Vous rêvez de rosiers qui sentiraient
délicieusement bon et ne seraient jamais malades ? Découvrez
les roses galliques !" ? On ne saurait mieux dire.
Pour nos jardins
est une sympathique revue de jardinage qui publie 10 numéros
par an (19 euros). Pour tout renseignement : BP 559, 59308 Valenciennes
cedex.
Heritage
Roses
Dans le numéro
de novembre 2002, un très intéressant article sur
un ancien collectionneur américain de roses, le capitaine
George Clifford Thomas Jr. (1875-1932). Il était l'auteur
de deux livres assez connus, The Practical Book of Outdoor Rose
Growing (1914) et Roses for All American Climates (1924). Cette
collection est, aujourd'hui, totalement disparue : sa veuve la fit
"bulldozerisée" le lendemain même du décès
de son cher époux !
Dans ce même
numéro, un autre article de grand intérêt :
"The Baffling 'Banshee' ", par le Rev. Douglas T. Seidel
(Pennsylvanie). 'Banshee' est la rose qui est appelée 'Loyalist
Rose' au Canada, peut-être une forme d'une variété
de Vibert nommée 'Minette'. A étudier.
Enfin, un
troisième article intéressant : il concerne Rosa gymnocarpa
aux Etats-Unis.
Jardins
de France
La revue mensuelle
de la Société Nationale d'Horticulture de France,
dans son numéro de novembre 2002, publie un long et intéressant
compte-rendu du colloque qui avait été organisé
par son Conseil scientifique les 24 et 25 septembre dernier. Rédigé
par Monique Lemattre, présidente de ce Conseil, il résume
les différentes interventions de ces deux journées
consacrées aux "Roses, aujourd'hui et demain".
Par ailleurs,
le numéro de décembre 2002 comporte un intéressant
article de Raymond Nazereau, président de la Section "Roses"
de la SNHF, sur les nouvelles introductions de l'année :
"Des rosiers qui ont tout pour séduire".
The
Garden
La célèbre
revue anglaise sur les jardins comporte, dans son numéro
de novembre 2002, un excellent article, In French tradition, sur
les jardins du château d'Ainay-le-Vieil (dans le département
du Cher). Ces jardins sont pieusement restaurés par Marie-Sol
de La Tour d'Auvergne, membre du Comité de Patronage de ROSA
GALLICA. Comme on le sait, ils comportent une magnifique roseraie
ancienne de deux-cents variétés. Evidemment, on y
trouve aussi quelques roses modernes, notamment la rose 'Colbert',
obtenue par Delbard en 1989, et dédiée, on s'en doute,
à l'homme d'Etat du XVIIe siècle, mais aussi, indirectement,
à la mère de Marie-Sol de La Tour d'Auvergne, née
Jeanne de Colbert. Un article à lire, mais aussi des jardins
(et un château) à visiter au printemps.
The
Rose
La livraison
de l'automne 2002 de la revue de la Royal National Rose Society
comporte deux articles intéressants, l'un, par Helene Pizzi,
concernant la collection de roses anciennes de San Jose (Californie),
l'autre, d'Ingrid Verdegem, concernant la rose 'Maréchal
Davoust'.
World
Rose News
Dans le n°12
de la revue de la Fédération mondiale des sociétés
de roses, de décembre 2002 : Comptes-rendus des réunions
régionales d'Amérique du Nord à Philadelphie,
et d'Afrique, au Cap, un intéressant article du Dr. Viru
Viraghaven, qui hybride dans le sud de l'Inde, sur les hybridations
pour pays chauds, ainsi qu'un long compte-rendu du Premier concours
international de Rose Hills, en Californie, en octobre 2002.
Corre,
Lee y Dile
Cette revue
mensuelle de lecture, éditée par l'Université
de Veracruz (Mexique), publie un long compte-rendu de La
Catalogues
Hiver
2002-2003
ROSA GALLICA
rend compte de tous les catalogues qui lui sont adressés.
Les rosiéristes qui appartiennent à l'Association
sont spécialement mentionnés : nous vous demandons
de les privilégier pour vos commandes.
Voir également,
à cette rubrique, dans le bulletin précédent.
Meilland. La Rose a sa griffe. Catalogue 2002-2003.
Meilland, un monde de roses. Effectivement vous y trouverez les
"Parfums de Provence", les "Prestigieuses",
les "Stars", les rosiers miniatures, les rosiers grimpants,
la série des nouveautés de l'année ('Lolita
Lempicka', 'Coluche', Gpt 'César', etc., une dizaine au total),
les rosiers "Romantica", les rosiers "Farniente",
les rosiers paysagers et les rosiers à fleurs groupées.
Au total, près de 80 variétés Meilland.
Roses
anciennes du Lot 2002/2003
Une spécialité
des Pépinières Prayssacoises. Rosiers anciens arbustifs
; rosiers anciens grimpants ; rosiers lianes. En fin de catalogue,
un classement par catégories. Une belle collection d'environ
400 variétés anciennes. Membre de ROSA GALLICA.
(Pépinières Prayssacoises, route des Pins, 46220 Prayssac.
Tél. 05.65.22.40.30).
Pépinières
des Farguettes. N. et W. Dewost. Saison 2002-2003
Rosiers et
clématites. Un intéressant catalogue de 350 variétés
anciennes, 80 rosiers modernes, 50 rosiers paysagers, donc près
de 500 variétés au total. Et près de 200 clématites.
Une collection fort intéressante. Membre de ROSA GALLICA.
(Pépinières des Farguettes, 24520 Saint-Nexans (Tél.
05.53.24.37.54)
NOUVELLES
de l'Association
et de la Roseraie de La Cour de Commer
Meilleurs
Voeux à tous
Nous remercions
bien vivement les nombreux adhérents qui ont adressé
leurs voeux à l'Association. De même, ROSA GALLICA
souhaite à tous une excellente année 2003, en même
temps, bien évidemment, qu'une bonne saison de roses.
Au nom
des Roses
La société
ESVproduction vient de publier un intéressant DVD intitulé
Au nom des Roses, et sous-titré "L'encyclopédie
incontournable de la Rose" : 2 heures de video, 13 dessins
animés, 32 aquarelles originales, 100 photographies de roses.
Voici une partie du sommaire de ces 2 heures de video auxquelles
ont participé plusieurs membres de ROSA GALLICA :
DESTINS DE
ROSES (4 reportages), dont "L'évolution botanique de
la rose" (Doué-la-Fontaine), "Les roses de Chine
et du Japon" (François Joyaux), "La famille Meilland.
JARDINS DE ROSES (2 reportages) : dont plantation et taille des
rosiers, entretien et maladie des rosiers, des images d'archives
inédites de la première roseraie du monde à
L'Hay-les-Roses.
LA VIE EN ROSES (6 reportages) : bouquets de roses, créateurs
de roses (André Eve), les roses nouvelles de Bagatelle, baptême
de la rose 'Lolita Lempicka', les roses de pierre (Reims)
FESTINS DE ROSES : les recettes d'Alice Caron Lambert.
PARFUMS DE ROSES (3 reportages) : L'extraction (maison Molinard),
fabrication (Maison Fragonard).
Index des roses. Bibliographie, adresses utiles.
? Dans les FNAC et Virgin depuis le 15 novembre 2002 au prix de
30 euros TTC. (ESVproduction, 5 rue des Morillons, 75015 Paris,
tél. 01.48.56.76.76)
Jardins
de France à 30 euros
Jardins de
France est la revue de la Société Nationale d'Horticulture
de France, société à laquelle adhère
ROSA GALLICA. A ce titre, il est proposé aux adhérents
de ROSA GALLICA un abonnement spécial à Jardins de
France, au tarif préférentiel de 30 euros au lieu
de 39. Jardins de France est une luxueuse revue mensuelle (sauf
été. 10 numéros par an) comportant de nombreux
articles de fond rédigés par des spécialistes
de l'horticulture, des conseils de culture, des informations saisonnières,
des rubriques pratiques, etc.
Pour profiter de ce tarif préférentiel réservé
aux membres des sociétés adhérentes, l'abonnement
doit être directement adressé à ROSA GALLICA,
accompagné d'un chèque de 30 euros à l'ordre
de la SNHF.
Courson
d'automne
Encore de
magnifiques journées des plantes à Courson, en octobre
dernier. ROSA GALLICA a eu la satisfaction d'y rencontrer un très
grand nombre de ses adhérents. Ce fut l'occasion d'y lancer
de nouvelles actions avec quelques uns d'entre eux, en particulier
la restauration de deux collections de roses importantes, ainsi
que de nouvelles publications dont nous aurons à reparler
dans les prochains numéros. ROSA GALLICA sera évidemment
présent aux prochaines journées de Courson, au printemps
2003, les 16, 17 et 18 mai. Nous serons heureux d'y retrouver le
plus grand nombre de nos adhérents.
Jardin
du Mas de l'Abri
Une adhérente
de ROSA GALLICA , Madame Christiane Gaillard, ouvre son jardin,
le "Jardin du Mas de l'Abri". Il est situé à
30450 Ponteils et Bresis (tél. 04.66.61.17.61). Il est ouvert
sur rendez-vous de mai à septembre, tous les jours, sauf
le mercredi. L'entrée est payante : 3,5 euros. Un jardin
de rosiers, bien sûr, mais aussi d'arbustes et de vivaces.
Adhérents de ROSA GALLICA, si vous passez par cette région,
n'hésitez pas !
Journées
Parisiennes de ROSA GALLICA
Les récentes
"Journées Parisiennes" de ROSA GALLICA, qui ont
eu lieu le samedi 16 novembre, au Jardin du Luxembourg, se sont
fort bien passées. Et cela grâce à nos trois
intervenants : Madame Baudino, qui, en scientifique, nous a parlé
des recherches actuellement menées sur le parfum des roses
à son Université de Saint-Etienne, Monsieur Wesel
qui nous a fait revivre ses voyages en Bulgarie et au Maroc à
la recherche des roses cultivées pour le parfum, et Monsieur
Eve qui a passé en revue quelques roses de jardins choisies
pour leur parfum. Nous les remercions bien vivement tous les trois.
Comme pour
les précédentes "Journées Parisiennes",
nous avions arrêté les inscriptions à 90 personnes,
ce qui correspond à la contenance du Pavillon Davioud. Malheureusement
25 inscrits ne sont pas venus et avaient négligé d'annuler
leur inscription : nous n'étions donc que 65. C'est très
regrettable car 30 personnes n'avaient pu s'inscrire, faute de place.
Nous vous demandons donc, en cas d'empêchement de dernière
heure, de bien vouloir nous avertir de votre absence, de façon
à céder la place à d'autres qui souhaitent
assister à ces "Journées". Mille mercis.
Mille mercis
également à l'administration du Luxembourg qui met
aimablement ces locaux à notre disposition, et aux Auditeurs
des cours du Luxembourg qui se joignent à ROSA GALLICA pour
ces "Journées Parisiennes".
Chambres d'hôtes pour membres de ROSA GALLICA
Madame N.
Georges propose aimablement aux membres de ROSA GALLICA une réduction
de 10% sur tout séjour dans sa chambre d'hôtes. C'est
à Fuligny, tout près de Brienne le château (
où le jeune Bonaparte fit ses études : il y obtint
même un prix de danse !), dans la région de Troyes.
Avec table d'hôtes sur réservation (cuisine gastronomique).
Si un jour, nostalgique, vous allez à Provins, le pays des
roses (mais il n'y en a plus, malheureusement), arrêtez-vous
à Fuligny, c'est tout près aussi.
(Mme N. Georges, Les Epeires, 17 rue des Ecuyers, 10200 Fuligny,
tél/facs. 03.25.92.77.11)
Autour
des roses
Mme P. Nardo,
membre de ROSA GALLICA, vous invite à une "promenade
très fleurie" sur son site, avec, entre autres, un chapitre
sur les plantes médicinales amies des rosiers :
http:// autourdesroses.free.fr
Catalogues
anciens
Nous remercions
les adhérents qui nous ont fourni des catalogues anciens
que nous ne possédions pas encore, notamment M. V. d'Allonnes,
et Mme L., de Lémeré. Cette dernière adhérente,
notamment, nous a confié le catalogue de Tiburce Levieuze,
à Troyes, pour la saison 1912-1913, qui est l'un des plus
somptueux catalogues de rosiéristes que nous connaissions.
Rappelons
que nous sommes toujours intéressés par des catalogues
anciens, même pour des années assez récentes.
Ils sont retournés à leurs propriétaires après
reproduction. Les copies figureront dans le petit centre de documentation
que nous sommes en train de constituer et qui fonctionnera à
partir de 2003.
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