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Rosa Gallica - Roses anciennes

Nouvelles Janvier-Février 2003

Sommaire

 


 

Editorial

1803, 1903, 2003.


Le 10 décembre 1803, naissait à Grenoble, Jean-Baptiste Guillot père, le fondateur des Roseraies Guillot, aujourd'hui animées par les deux frères, Jean-Pierre et Jean-Marc Guillot. Les Roses Guillot sont ainsi la plus ancienne Maison française en activité. ROSA GALLICA, à sa façon, marquera ce bicentenaire en publiant un livre sur l'histoire de cette famille et de ses obtentions, Deux siècles de Roses. Les variétés Guillot, à paraître aux Editions Flammarion, en mars prochain. Par ailleurs, la "Journée de la Rose", à la Roseraie de la Cour de Commer, le samedi 14 juin, sera largement consacrée à l'évènement : baptême d'une rose 'Bicentenaire Guillot' et conférence sur le sujet.

Le 6 janvier 1903, disparaissait Gilbert Nabonnand, le grand obtenteur de roses de la Côte d'Azur. On lui doit une oeuvre considérable puisqu'il fut l'auteur de plus de 200 obtentions, parmi lesquelles des roses aussi célèbres que 'Général Schablikine' (thé, 1897), 'Noella Nabonnand' (thé, 1901) et tant d'autres. ROSA GALLICA, pour commémorer le centenaire de sa disparition, consacrera sa "Journée Parisienne" du printemps prochain, le 29 mars, à évoquer l'oeuvre de Gilbert Nabonnand et de ses fils, et publiera une étude à leur propos.

En juin 1903, était inaugurée, en Allemagne, la nouvelle Roseraie de Sangerhausen. Le 100e anniversaire en sera donc célébré en juin prochain. Pour sa part, ROSA GALLICA participera à l'évènement en dédiant à trois Allemandes qui font beaucoup pour les roses anciennes, Mmes Brumme, Grimm et Jacob, un article sur "La Roseraie de Sangerhausen et la France : un siècle de relations", qui sera publié dans le livre prévu pour le centenaire, mais aussi en consacrant un numéro spécial de ROSA GALLICA à Sangerhausen, et en y emmenant un groupe de près de 40 adhérents.

Voilà une année riche en célébrations. Pour l'heure, ROSA GALLICA présente à tous ses adhérents ses meilleurs voeux pour 2003 !

F. J.


N.B. On trouvera ci-après le programme détaillé des activités de notre Association pour le premier semestre 2003.


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Calendrier

Activités de ROSA GALLICA
au premier semestre 2003

Comme chaque année, nous donnons ci-après les principales activités de ROSA GALLICA pour le premier semestre de l'année qui s'ouvre.

- Janvier : Parution du Bulletin n° 19 : Réunion du Conseil d'administration de l'Association
- Février : Déjeuner parisien des membres du Comité de Patronage
- Mars : Parution du Bulletin n° 20 : Sortie du livre Deux siècles de roses. Les créations Guillot
- Avril : Parution du premier Bulletin ROSA GALLICA en anglais
- 12 avril : IIIe "Journée Parisienne de ROSA GALLICA" sur "Les Roses de Nabonnand"
- Mai : Parution du Bulletin n°21 (Spécial Sangerhausen)
- 10-11 mai : Participation aux "Journées des Plantes" de Gerbéviller. Exposition de photos sur le thème "Les roses de Takashima et l'Ecole de
Nancy"
- 16-18 mai : Participation aux "Journées des Plantes" de Courson. Le samedi 17, conférence
sur les roses Guillot et séance de signature du livre Deux siècles de roses. Les créations Guillot
- 31 mai-29 juin : Ouverture de la Roseraie de La Cour de Commer

- 7 juin : Participation aux Journées de la Rose à l'Abbaye de Chaalis
-14 juin : "Journée de la Rose" à la Roseraie de La Cour de Commer
- Baptême de deux roses nouvelles, dont 'Bicentenaire Guillot'
- Conférence sur les roses Guillot et dédicace du livre Deux siècles de roses. Les créations Guillot.
-19-24 juin :

  • Voyage ROSA GALLICA à Sangerhausen
  • Visite de la Roseraie de Cassel
    Participation aux célébrations du centenaire de la Roseraie de Sangerhausen
    Réunion du Comité de la Conservation de la Fédération mondiale des Sociétés de roses
    Visite de la Roseraie et du Musée de la Rose de Bad Nauheim

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Bonnes Feuilles


Une innovation majeure: la greffe sur collet (1854)


En mars prochain, les Editions Flammarion publieront un ouvrage sur les obtentions et l'histoire de la Maison Guillot, de Lyon, qui fut créée au début du XIXe siècle. Il sera intitulé Deux siècles de roses. Les créations Guillot. Nous en présentons ci-après quelques "Bonnes feuilles". L'ouvrage peut d'ores et déjà être réservé auprès de ROSA GALLICA. Il sera expédié, franco de port, en priorité, aux premiers souscripteurs (Voir le Bon de commande ci-joint).


Avant 1854, du temps de Guillot père, pour multiplier les rosiers, on greffait le plus souvent " sur haute tige", c'est-à-dire à une distance plus ou moins grande du sol. Bien évidemment, plus cette distance était grande, plus on se devait de recourir à des tuteurs pour maintenir les rosiers ainsi obtenus. Par ailleurs, comme porte-greffe, on se servait d'églantiers sauvages -- le plus commun était Rosa canina -- que les rosiéristes se procuraient dans la nature, en particulier dans les haies. La récolte de ces églantiers était d'ailleurs un tache fastidieuse, car bien souvent, il fallait aller les chercher fort loin des lieux de culture. Dans certaines régions, d'ailleurs, ces "Rosiers de chien" finissaient même par devenir très rares.

Pour remédier à ces difficultés, les rosiéristes avaient, bien sûr, imaginé diverses solutions. L'une d'elles consistait à écussonner le plus bas possible, sur la tige de l'églantier, on disait "rez-terre". Et puis, on ne greffait pas que sur églantiers, mais aussi sur bien d'autres porte-greffe cultivés à cet effet. Chez Guillot père, par exemple, on écussonnait en partie "rez-terre" sur des rosiers de Portland et des centfeuilles. L'inconvénient était que ces porte-greffe émettaient beaucoup de rejets qui affaiblissaient d'autant le rosier.

Le fils Guillot ayant appris le métier chez son père, avait très tôt été sensibilisé à ces difficultés et avait réfléchi à la façon d'améliorer la culture du rosier sur ce point. Ce fut dès 1849 -- il n'avait alors que 22 ans et travaillait encore chez son père -- qu'il commença ses premiers essais. Laissons-le s'en expliquer :

"J'appris à cette époque que l'on faisait dans diverses maisons ( il s'agissait des Pépinières Jacquemet-Bonnefont, à Annonay) des semis d'églantiers pour former des haies ; l'idée me vint qu'il serait peut-être possible d'obtenir quelque amélioration dans la culture des rosiers nains en greffant sur le collet de la racine du semis d'églantier. Je fis cet essai l'année suivante, il réussit assez bien ; seulement, je m'aperçus que, dans ces semis, il y avait un choix à faire : sur le collet de quelques-uns d'entre eux, dont les branches étaient très épineuses, il se formait des noeuds qui empêchaient de placer l'écusson ; d'autres, au contraire, aux branches peu épineuses, avaient l'écorce très lisse ( c'était le genre Rosa canina). J'en semai chez moi et, en 1853, lors de la fondation de mon établissement, je livrai au commerce mes rosiers greffés d'après mon système. Mes clients s'étant montrés très satisfaits, j'ai continué ce genre de culture avec succès et je lui ai donné toute l'extension possible" *.

Le procédé de Guillot fils fut immédiatement imité. Un de ses amis, Jean Sisley, le confirme : "Cette culture (du rosier sur semis d'églantier) date à Lyon de 1854. Ce fut M. Jean-Baptiste Guillot fils qui, le premier, en eut l'idée". D'ailleurs, Jean Sisley rapporte comment opéraient les rosiéristes lyonnais de l'époque : "La plupart des rosiéristes lyonnais sèment eux-mêmes les églantiers. Ils font récolter les graines dans les campagnes environnantes en octobre et novembre, et font choix des variétés les moins épineuses, dont les fruits sont très-allongés et d'un rouge vif, brillant (...). Tous mettent les graines, quand elles sont épluchées, dans un vase rempli d'eau, et ne sèment que celles qui tombent au fond, celles qui surnagent étant réputées mauvaises. Quelques-uns sèment les graines aussitôt la récolte, d'autres seulement en mars, pensant que la gelée en soulevant la terre, peut empêcher les graines de germer (...). Vers le mois de septembre ou octobre, on enlève tous les semis levés. Quelques uns les mettent de suite en place, d'autres les mettent en jauge jusqu'en mars suivant, aussi par crainte de la gelée (...). Vers la fin du mois d'août, l'on enlève les rameaux superflus, et l'on creuse le long des rangs une rigole au piochon pour mettre à nu le collet des racines ; sur lequel doit se poser l'écusson ".

En 1856, lorsque la commission de la Société impériale d'horticulture pratique du Rhône visita les pépinières de Guillot fils, une très grande partie de ses rosiers étaient déjà greffés de cette façon : "Nous visitâmes d'autres carrés contenant plusieurs milliers de rosiers greffés rez-terre sur semis d'églantiers ; ceux-ci sont vraiment d'une vigueur extraordinaire ; leur bois est plus gros et les roses plus larges et mieux nourries que celle greffées sur églantiers à haute tige (...). M. Guillot fils cultive cette méthode d'une manière spéciale et sur une grande échelle ; il suffit de vous dire qu'il possède plus de 50.000 semis d'églantiers".

Depuis ces années 1854-1856, la plupart des rosiéristes du Lyonnais et d'ailleurs avaient adopté la méthode de Jean-Baptiste Guillot fils. Personne ne trouvait rien à redire ; au contraire, chacun se félicitait de ce procédé nouveau dont les avantages étaient nombreux : "Les vents et la gelée ont moins de prise ; plus n'est besoin de tuteurs à renouveler constamment ; l'églantier nain acquiert beaucoup de chevelu ; il n'émet presque pas de rejetons sauvageons, la greffe étant posée sur le collet ; le marcottage devient plus facile, si l'on veut obtenir des francs de pied ; enfin la végétation et la floraison ne laissent rien à désirer".

Mais voilà qu'en 1858, le même Jean-Baptiste Guillot fils avait mis au commerce "Madame Falcot" dont on a dit le succès considérable. Puis avaient suivi de très nombreuses autres bonnes obtentions, y compris les grandes nouveautés que furent "La France" en 1867, et "Pâquerette" en 1875. Cela changeait beaucoup de choses. Et puis, comble de "provocation", les deux sociétés d'horticulture de Lyon, toujours rivales, s'entendaient (évidemment, sans s'être consultées !) pour, chacune, décerner une médaille d'or à Jean-Baptiste Guillot fils pour son innovation de "la greffe sur collet d'églantier de semis". A cette occasion, ce dernier se crut autorisé à rappeler, dans le Journal des Roses d'octobre 1883, toute son histoire, depuis ses premiers essais chez son père, en 1849, trente quatre ans plus tôt.

C'en était trop. Portemer, fils d'un rosiériste très connu, de Gentilly, près de Paris, se lança dans une virulente polémique, contestant à Guillot fils la paternité du procédé. Bien d'autres avant lui, notamment de doctes professeurs du Museum d'histoire naturelle de Paris, avaient, depuis longtemps déjà, parlé de la greffe du rosier sur semis d'églantier. Et puis surtout, M. Portemer père, de 1825 à 1835, dans son Etablissement de Gentilly, avait déjà pratiqué cette sorte de culture, mais précisément, à cette dernière date, l'avait abandonnée pour revenir aux églantiers récoltés en forêt. Là était le point crucial.

Ce fut le début d'une interminable polémique dont tout le petit monde de la Rose voulut se mêler. En février 1884, V. Viviand-Morel, secrétaire général de l'Association horticole lyonnaise, entreprit de défendre Guillot fils dans une lettre ouverte assez virulente, intitulée "A Monsieur Portemer : Citez les textes !", elle aussi publiée dans le Journal des Roses : "Si M. Portemer persiste dans ses affirmations, il fera bien, pour trancher la question, de citer les textes sur lesquels il base son raisonnement. Quant à ses souvenirs personnels, il fera bien aussi de ne s'en servir qu'avec prudence, car la mémoire est souvent trompeuse" . Puis ce fut Jacques Vigneron, rosiériste à Olivet, près d'Orléans, qui crut bon, lui aussi, de témoigner, mais cette fois, contre Guillot fils : "J'ai été moi-même au service de M. Portemer père, rosiériste à Gentilly, pendant les années 1847-1848, j'ai greffé chez lui des rosiers sur collet de semis d'églantiers, et il y avait déjà bien des années qu'il pratiquait ce genre de culture. J'ai fondé ensuite mon établissement de rosiériste en 1850, à Orléans, où j'ai continué moi-même à pratiquer ce genre de greffe". Puis ce furent Camille Bernardin, le rédacteur en chef du Journal des Roses, J. Sisley, rosiériste à Lyon, E. Verdier, rosiériste à Paris, qui prirent la défense de Guillot fils. Excédé, Viviand-Morel tenta de mettre un point final à tout cela :"Ici, à Lyon, nous sommes d'avis que M. Guillot fils a rendu un grand service aux rosiéristes. Il n'a pas caché son système, il l'a prôné, vulgarisé de telle façon qu'aujourd'hui il est connu de tout le monde, qui en fait son profit". Mais Portemer, en octobre 1884, voulut avoir le dernier mot : "Je déclare formellement que M. Guillot fils n'est pas l'inventeur de la greffe de rosiers sur semis d'églantiers. Ceci dit, je ne répondrai plus à aucun article à ce sujet". C'en était enfin terminé : rosiéristes lyonnais et non-lyonnais s'étaient affrontés durant une année entière sur la question ! Jean-Baptiste Guillot fils avait payé cher ses deux médailles d'or.

Cette controverse, Dieu merci, ne réussit pas le déconsidérer. Tout le monde avait toujours admis qu'il avait été l'initiateur de la méthode, et les attaques de Portemer n'y changèrent rien. Depuis longtemps, "la greffe sur collet d'églantier de semis" avait été adoptée par l'ensemble des rosiéristes de France et de l'étranger. Aujourd'hui encore, c'est le procédé que tous continuent à utiliser, dans le monde entier. Jean-Baptiste fils avait bien mérité ses deux médailles d'or décernées par les deux Sociétés (rivales) lyonnaises (F.J.).

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Actualité

Un succès Meilland

Deux rosiers Meilland ont obtenu une belle distinction. En effet, 'Kir Royal', un sarmenteux rose pâle, et 'Knock Out', un arbustif rose bengale, ont été sélectionnés en 2002 pour le Allgemeine Deutsche Rosenneuheitenprufung qui récompense les meilleurs rosiers pouvant être cultivés sans aucun traitement chimique. Ecologie oblige. Bravo pour ce succès.

 

Concours International de Genève.

Le dernier Concours international de roses nouvelles de Genève a eu lieu le 22 juin 2002.

La "Rose d'Or 2002 a été attribuée à la Maison Laperrière pour une rose non-dénommée "697 XT". Quant à "La plus belle rose des dames", ce fut une variété non dénommée (HARJASPER) de chez Harkness qui fut désignée. Pour les "Grandes fleurs", la médaille d'or et le prix de la Ville de Genève revinrent à une variété non dénommée de chez Delbard. La médaille d'argent fut attribuée à la variété 'Brocéliande' de Michel Adam. Toutes nos félicitations à ces obtenteurs, par ailleurs tous membres de ROSA GALLICA.

Le prochain concours aura lieu le lundi 23 juin 2003 (en même temps que les festivités de Sangerhausen !).

 

Collection nationale de roses

A l'initiative de la Fédération Française de la Rose, une première réunion s'est tenue, le 14 novembre 2002, au Bureau des Ressources génétiques, à Paris, dans le but de constituer, en France, une "Collection nationale" de roses. L'objectif, dans l'esprit de la Convention de Rio de 1992, est de préserver les ressources génétiques que représentent nos milliers de variétés de roses botaniques, anciennes et modernes. Au second degré, il s'agit également de la préservation patrimoniale du capital horticole considérable que représentent ces variétés.

Les premiers participants à cette entreprise de grande importance ont été les Roseraies de L'Hay-les-Roses, Bagatelle, Saverne, Nantes, Orléans et Lyon, ainsi que les collections de l'Arboretum des Barres, de la Société Meilland, et celle de La Cour de Commer. Participeront également à l'entreprise la Maison Laperrière, la Société Verdia, l'Université de Lyon-I et l'Association des obtenteurs horticoles européens, avec l'aide du Bureau des Ressources génétiques. D'autres participations ne manqueront pas, il faut l'espérer, de se déclarer.

Le lancement de cette opération est d'une grande importance. Elle devrait contribuer, non seulement à préserver les ressources génétiques du genre Rosa, ce qui est son but premier, mais aussi à conforter la place de la France en matière de roses, un domaine devenu, de nos jours, très fortement concurrentiel.

 

Comité de la Conservation de la Fédération mondiale

La dernière réunion de ce Comité présidé par Helga Brichet, présidente honoraire de la Fédération mondiale des sociétés de roses, s'est tenue à Saint Albans, en Angleterre, au siège de la "Royal National Rose Society", le 22 novembre 2002. Comme à chacune de ces réunions, ROSA GALLICA était représentée.

Parmi les principales nouvelles annoncées lors de cette réunion, on notera, en particulier, l'accord intervenu entre la Roseraie de Cavriglia (Italie) et une roseraie japonaise pour la conservation, au Japon, de 3.000 variétés rares. Pour sa part, la Fédération Française de la Rose a commenté le sauvetage de la collection du GEVES, à Sophia-Antipolis, qui, avec l'aide de la Société Meilland, sera réinstallée, pour partie à Antibes et pour partie à Orléans ; a également été expliquée la création d'une "Collection nationale" française de roses (cf. ci-avant).

La prochaine réunion du Comité aura lieu à Sangerhausen (Allemagne), en juin 2003, lors des manifestations marquant le centenaire de cette roseraie.



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Au fil des revues

 

Pour nos jardins

Le numéro 211, daté de novembre 2002, du mensuel Pour nos jardins, publie un long article sur "Les roses galliques" de la Roseraie de La Cour de Commer. Comment ne pas se rallier au sous-titre de l'article : "Vous rêvez de rosiers qui sentiraient délicieusement bon et ne seraient jamais malades ? Découvrez les roses galliques !" ? On ne saurait mieux dire.

Pour nos jardins est une sympathique revue de jardinage qui publie 10 numéros par an (19 euros). Pour tout renseignement : BP 559, 59308 Valenciennes cedex.

 

Heritage Roses

Dans le numéro de novembre 2002, un très intéressant article sur un ancien collectionneur américain de roses, le capitaine George Clifford Thomas Jr. (1875-1932). Il était l'auteur de deux livres assez connus, The Practical Book of Outdoor Rose Growing (1914) et Roses for All American Climates (1924). Cette collection est, aujourd'hui, totalement disparue : sa veuve la fit "bulldozerisée" le lendemain même du décès de son cher époux !

Dans ce même numéro, un autre article de grand intérêt : "The Baffling 'Banshee' ", par le Rev. Douglas T. Seidel (Pennsylvanie). 'Banshee' est la rose qui est appelée 'Loyalist Rose' au Canada, peut-être une forme d'une variété de Vibert nommée 'Minette'. A étudier.

Enfin, un troisième article intéressant : il concerne Rosa gymnocarpa aux Etats-Unis.

 

Jardins de France

La revue mensuelle de la Société Nationale d'Horticulture de France, dans son numéro de novembre 2002, publie un long et intéressant compte-rendu du colloque qui avait été organisé par son Conseil scientifique les 24 et 25 septembre dernier. Rédigé par Monique Lemattre, présidente de ce Conseil, il résume les différentes interventions de ces deux journées consacrées aux "Roses, aujourd'hui et demain".

Par ailleurs, le numéro de décembre 2002 comporte un intéressant article de Raymond Nazereau, président de la Section "Roses" de la SNHF, sur les nouvelles introductions de l'année : "Des rosiers qui ont tout pour séduire".

 

The Garden

La célèbre revue anglaise sur les jardins comporte, dans son numéro de novembre 2002, un excellent article, In French tradition, sur les jardins du château d'Ainay-le-Vieil (dans le département du Cher). Ces jardins sont pieusement restaurés par Marie-Sol de La Tour d'Auvergne, membre du Comité de Patronage de ROSA GALLICA. Comme on le sait, ils comportent une magnifique roseraie ancienne de deux-cents variétés. Evidemment, on y trouve aussi quelques roses modernes, notamment la rose 'Colbert', obtenue par Delbard en 1989, et dédiée, on s'en doute, à l'homme d'Etat du XVIIe siècle, mais aussi, indirectement, à la mère de Marie-Sol de La Tour d'Auvergne, née Jeanne de Colbert. Un article à lire, mais aussi des jardins (et un château) à visiter au printemps.

 

The Rose

La livraison de l'automne 2002 de la revue de la Royal National Rose Society comporte deux articles intéressants, l'un, par Helene Pizzi, concernant la collection de roses anciennes de San Jose (Californie), l'autre, d'Ingrid Verdegem, concernant la rose 'Maréchal Davoust'.

 

World Rose News

Dans le n°12 de la revue de la Fédération mondiale des sociétés de roses, de décembre 2002 : Comptes-rendus des réunions régionales d'Amérique du Nord à Philadelphie, et d'Afrique, au Cap, un intéressant article du Dr. Viru Viraghaven, qui hybride dans le sud de l'Inde, sur les hybridations pour pays chauds, ainsi qu'un long compte-rendu du Premier concours international de Rose Hills, en Californie, en octobre 2002.

 

Corre, Lee y Dile

Cette revue mensuelle de lecture, éditée par l'Université de Veracruz (Mexique), publie un long compte-rendu de La



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Catalogues

Hiver 2002-2003

ROSA GALLICA rend compte de tous les catalogues qui lui sont adressés. Les rosiéristes qui appartiennent à l'Association sont spécialement mentionnés : nous vous demandons de les privilégier pour vos commandes.

Voir également, à cette rubrique, dans le bulletin précédent.


Meilland. La Rose a sa griffe. Catalogue 2002-2003.

Meilland, un monde de roses. Effectivement vous y trouverez les "Parfums de Provence", les "Prestigieuses", les "Stars", les rosiers miniatures, les rosiers grimpants, la série des nouveautés de l'année ('Lolita Lempicka', 'Coluche', Gpt 'César', etc., une dizaine au total), les rosiers "Romantica", les rosiers "Farniente", les rosiers paysagers et les rosiers à fleurs groupées. Au total, près de 80 variétés Meilland.

 

Roses anciennes du Lot 2002/2003

Une spécialité des Pépinières Prayssacoises. Rosiers anciens arbustifs ; rosiers anciens grimpants ; rosiers lianes. En fin de catalogue, un classement par catégories. Une belle collection d'environ 400 variétés anciennes. Membre de ROSA GALLICA.
(Pépinières Prayssacoises, route des Pins, 46220 Prayssac. Tél. 05.65.22.40.30).

 

Pépinières des Farguettes. N. et W. Dewost. Saison 2002-2003

Rosiers et clématites. Un intéressant catalogue de 350 variétés anciennes, 80 rosiers modernes, 50 rosiers paysagers, donc près de 500 variétés au total. Et près de 200 clématites. Une collection fort intéressante. Membre de ROSA GALLICA.
(Pépinières des Farguettes, 24520 Saint-Nexans (Tél. 05.53.24.37.54)

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NOUVELLES

de l'Association
et de la Roseraie de La Cour de Commer

Meilleurs Voeux à tous

Nous remercions bien vivement les nombreux adhérents qui ont adressé leurs voeux à l'Association. De même, ROSA GALLICA souhaite à tous une excellente année 2003, en même temps, bien évidemment, qu'une bonne saison de roses.

 

Au nom des Roses

La société ESVproduction vient de publier un intéressant DVD intitulé Au nom des Roses, et sous-titré "L'encyclopédie incontournable de la Rose" : 2 heures de video, 13 dessins animés, 32 aquarelles originales, 100 photographies de roses. Voici une partie du sommaire de ces 2 heures de video auxquelles ont participé plusieurs membres de ROSA GALLICA :

DESTINS DE ROSES (4 reportages), dont "L'évolution botanique de la rose" (Doué-la-Fontaine), "Les roses de Chine et du Japon" (François Joyaux), "La famille Meilland.
JARDINS DE ROSES (2 reportages) : dont plantation et taille des rosiers, entretien et maladie des rosiers, des images d'archives inédites de la première roseraie du monde à L'Hay-les-Roses.
LA VIE EN ROSES (6 reportages) : bouquets de roses, créateurs de roses (André Eve), les roses nouvelles de Bagatelle, baptême de la rose 'Lolita Lempicka', les roses de pierre (Reims)
FESTINS DE ROSES : les recettes d'Alice Caron Lambert.
PARFUMS DE ROSES (3 reportages) : L'extraction (maison Molinard), fabrication (Maison Fragonard).
Index des roses. Bibliographie, adresses utiles.
? Dans les FNAC et Virgin depuis le 15 novembre 2002 au prix de 30 euros TTC. (ESVproduction, 5 rue des Morillons, 75015 Paris, tél. 01.48.56.76.76)

 

Jardins de France à 30 euros

Jardins de France est la revue de la Société Nationale d'Horticulture de France, société à laquelle adhère ROSA GALLICA. A ce titre, il est proposé aux adhérents de ROSA GALLICA un abonnement spécial à Jardins de France, au tarif préférentiel de 30 euros au lieu de 39. Jardins de France est une luxueuse revue mensuelle (sauf été. 10 numéros par an) comportant de nombreux articles de fond rédigés par des spécialistes de l'horticulture, des conseils de culture, des informations saisonnières, des rubriques pratiques, etc.
Pour profiter de ce tarif préférentiel réservé aux membres des sociétés adhérentes, l'abonnement doit être directement adressé à ROSA GALLICA, accompagné d'un chèque de 30 euros à l'ordre de la SNHF.

 

Courson d'automne

Encore de magnifiques journées des plantes à Courson, en octobre dernier. ROSA GALLICA a eu la satisfaction d'y rencontrer un très grand nombre de ses adhérents. Ce fut l'occasion d'y lancer de nouvelles actions avec quelques uns d'entre eux, en particulier la restauration de deux collections de roses importantes, ainsi que de nouvelles publications dont nous aurons à reparler dans les prochains numéros. ROSA GALLICA sera évidemment présent aux prochaines journées de Courson, au printemps 2003, les 16, 17 et 18 mai. Nous serons heureux d'y retrouver le plus grand nombre de nos adhérents.

 

Jardin du Mas de l'Abri

Une adhérente de ROSA GALLICA , Madame Christiane Gaillard, ouvre son jardin, le "Jardin du Mas de l'Abri". Il est situé à 30450 Ponteils et Bresis (tél. 04.66.61.17.61). Il est ouvert sur rendez-vous de mai à septembre, tous les jours, sauf le mercredi. L'entrée est payante : 3,5 euros. Un jardin de rosiers, bien sûr, mais aussi d'arbustes et de vivaces. Adhérents de ROSA GALLICA, si vous passez par cette région, n'hésitez pas !

 

Journées Parisiennes de ROSA GALLICA

Les récentes "Journées Parisiennes" de ROSA GALLICA, qui ont eu lieu le samedi 16 novembre, au Jardin du Luxembourg, se sont fort bien passées. Et cela grâce à nos trois intervenants : Madame Baudino, qui, en scientifique, nous a parlé des recherches actuellement menées sur le parfum des roses à son Université de Saint-Etienne, Monsieur Wesel qui nous a fait revivre ses voyages en Bulgarie et au Maroc à la recherche des roses cultivées pour le parfum, et Monsieur Eve qui a passé en revue quelques roses de jardins choisies pour leur parfum. Nous les remercions bien vivement tous les trois.

Comme pour les précédentes "Journées Parisiennes", nous avions arrêté les inscriptions à 90 personnes, ce qui correspond à la contenance du Pavillon Davioud. Malheureusement 25 inscrits ne sont pas venus et avaient négligé d'annuler leur inscription : nous n'étions donc que 65. C'est très regrettable car 30 personnes n'avaient pu s'inscrire, faute de place. Nous vous demandons donc, en cas d'empêchement de dernière heure, de bien vouloir nous avertir de votre absence, de façon à céder la place à d'autres qui souhaitent assister à ces "Journées". Mille mercis.

Mille mercis également à l'administration du Luxembourg qui met aimablement ces locaux à notre disposition, et aux Auditeurs des cours du Luxembourg qui se joignent à ROSA GALLICA pour ces "Journées Parisiennes".


Chambres d'hôtes pour membres de ROSA GALLICA

Madame N. Georges propose aimablement aux membres de ROSA GALLICA une réduction de 10% sur tout séjour dans sa chambre d'hôtes. C'est à Fuligny, tout près de Brienne le château ( où le jeune Bonaparte fit ses études : il y obtint même un prix de danse !), dans la région de Troyes. Avec table d'hôtes sur réservation (cuisine gastronomique). Si un jour, nostalgique, vous allez à Provins, le pays des roses (mais il n'y en a plus, malheureusement), arrêtez-vous à Fuligny, c'est tout près aussi.
(Mme N. Georges, Les Epeires, 17 rue des Ecuyers, 10200 Fuligny, tél/facs. 03.25.92.77.11)

 

Autour des roses

Mme P. Nardo, membre de ROSA GALLICA, vous invite à une "promenade très fleurie" sur son site, avec, entre autres, un chapitre sur les plantes médicinales amies des rosiers :

http:// autourdesroses.free.fr

 

Catalogues anciens

Nous remercions les adhérents qui nous ont fourni des catalogues anciens que nous ne possédions pas encore, notamment M. V. d'Allonnes, et Mme L., de Lémeré. Cette dernière adhérente, notamment, nous a confié le catalogue de Tiburce Levieuze, à Troyes, pour la saison 1912-1913, qui est l'un des plus somptueux catalogues de rosiéristes que nous connaissions.

Rappelons que nous sommes toujours intéressés par des catalogues anciens, même pour des années assez récentes. Ils sont retournés à leurs propriétaires après reproduction. Les copies figureront dans le petit centre de documentation que nous sommes en train de constituer et qui fonctionnera à partir de 2003.

 

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Notre bulletin bimestriel
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