Une
Fédération française des Roses ?
A
l’initiative d’un certain nombre de personnalités et d’institutions,
dont ROSA GALLICA, a eu lieu, le 23 novembre 2000, au Muséum
national d’histoire naturelle, à Paris, une réunion
de travail concernant l’organisation d’une éventuelle Fédération
française des Roses. Cette réunion rassemblait près
d’une trentaine de participants, représentant des associations
d’amateurs (Amis de la Roseraie de L’Haÿ-les-Roses, Roses anciennes
en France, Piqués de la Rose, Société alsacienne
et lorraine des amis des Roses, Société française
des Roses, Rosa Gallica), de grandes roseraies publiques (Bagatelle,
L’Haÿ-les-Roses, Nantes, Orléans, Lyon, Malmaison),
des institutions scientifiques et de recherche (Muséum national
d’histoire naturelle, Groupe d’étude des variétés
et semences, Institut national de la recherche agronomique, Bureau
des ressources génétiques, Université de Lyon),
etc.
Certains
participants ont estimé nécessaire un certain regroupement
de façon à ce qu’en France, les activités relatives
à la Rose soient mieux coordonnées, et que vis-à-vis
de l’étranger, la France soit mieux représentée.
D’autres, en revanche, se sont montrés réticents,
estimant que les activités représentées par
toutes ces institutions étaient trop différentes pour
être regroupées. La Société nationale
d’horticulture de France, pour sa part, estime que ce sont là
des projets qui pourraient s’organiser dans sa mouvance.
Une
des idées qui a réuni les scientifiques, a été
celle de la mise en place d’un réseau des collections existantes.
Il est vrai qu’une convention internationale, signée à
Rio, en 1992, prévoit la constitution de " collections
nationales ", ce qui est parfaitement réalisable en
ce qui concerne les roses. Resterait néanmoins à imaginer
une représentation plus efficace de la France sur le plan
international. A la suite de cet échange de vues, un petit
groupe doit se réunir afin de préparer des propositions
concrètes pour une nouvelle réunion, plus formelle,
prévue au début de 2001.
Pour
sa part, ROSA GALLICA, a priori, ne souhaite exclure aucune solution,
est favorable à étudier une formule impliquant une
collaboration avec la SNHF, mais souhaite néanmoins la mise
en place d’une structure organisée qui permette enfin de
coordonner tout ce qui se fait en France en matière de roses
et de représenter activement la France dans toutes les réunions
internationales, notamment au sein de la Fédération
mondiale des Sociétés de Roses.
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Premier
concours de roses nouvelles d’Amérique latine
En
octobre 2000, a eu lieu en Argentine, le Premier concours international
de roses nouvelles d’Amérique latine. Près d’une cinquantaine
de variétés étaient soumises à l’appréciation
du jury, envoyées par des obtenteurs de France, Belgique
et Danemark. Les obtenteurs français emportèrent la
totalité des prix, notamment Robert Laperrière et
Michèle Richardier. Un résultat encourageant pour
la renommée des roses françaises à l’étranger.
La Maison Meilland présenta à cette occasion une nouvelle
variété éditée pour l’évènement,
" Sol de Buenos Aires ".
C’est
en Argentine que se tiendra, du 28 octobre au 1er novembre
prochain, la Ière Conférence régionale sud-américaine
de la Fédération mondiale des sociétés
de roses.
Comité
de Conservation de la Fédération mondiale
La
Fédération mondiale des Sociétés de
Roses comporte en son sein un " Comité de la Conservation ",
présidé par Mme Helga Brichet. Ce Comité, auquel
appartient ROSA GALLICA, s’est donné pour tâche de
répertorier les principales collections de roses existantes,
anciennes et modernes, de mettre de l’ordre dans la nomenclature
– éternel problème ! – et de collaborer avec
l’American Rose Society de façon à compléter
et améliorer les différentes éditions de la
nomenclature des roses en culture que publie périodiquement
cette Association, sous le titre de Modern Rose.
Une
première réunion, à laquelle assistait ROSA
GALLICA, s’était tenue, en mai 2000, en Italie, à
Cavriglia (Toscane), dans la magnifique collection du professeur
Fineschi. Une deuxième réunion s’est tenue au siège
de la Société nationale royale des Roses (britannique),
à Saint Albans, près de Londres, en novembre 2000.Une
vingtaine de participants exposèrent leurs activités
et leurs projets, ainsi que les modalités pratiques de leur
collaboration à ce Comité. Pour sa part, ROSA GALLICA
s’est engagée à présenter à la prochaine
réunion, qui aura lieu à L’Haÿ-les-Roses, en
mai 2001, un état détaillé des 1.200 variétés
conservées dans les collections de la Roseraie de la Cour
de Commer.
Quelques
succès français aux concours internationaux
Le
nom de la rose n’apparaît à la suite de celui de l’obtenteur
que dans les cas où la variété était
déjà nommée lors du concours.
Bagatelle :
Certificat
de mérite : Michèle Richardier (" Siesta ")
Certificat
de mérite : Delbard (" Bordure blanche ")
Madrid :
Médaille
d’or : Michel Adam
Médaille
d’argent : Michèle Richardier
Médaille
de bronze : Alain Meilland
Le
Roeulx :
Médaille
d’argent : Richardier
Certificat
de mérite : Meilland
Prix
du parfum : Richardier
Genève :
Rose
d’or : Robert Laperrière
Médaille
d’or : François Dorieux (" Annapurna ")
Médaille
d’or : Michel Adam (" Raymond Nazereau ")
Médaille
d’or : Bernard Sauvageot
Médaille
d’argent : François Dorieux
Certificat
de mérite : Bernard Sauvageot
Certificat
de mérite : Michèle Richardier
Prix
du parfum : Meilland (" André Le Nôtre ")
Saverne :
Médaille
d’or : François Dorieux (" Annapurna ")
Rome :
Médaille
d’or : Alain Meilland
Médaille
d’or : Alain Meilland
Médaille
d’or : François Dorieux (" Annapurna ")
Lyon :
Premier
Prix : Orard (" Privilège de Saint-Verny ")
Prestige
de la Rose : François Dorieux (" Mille et une nuits ")
Certificat
de mérite : Delbard
Certificat
de mérite : Meilland (" Tchaïkovsky ")
Certificat
de mérite : Michel Adam (" Isabelle Autissier ")
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Catalogues
2000-2001
Nous
avons donné dans le précédent numéro
de ROSA GALLICA une première liste de catalogues, reçus
au 30 septembre 2000. Nous donnons ci-après une deuxième
liste de catalogues reçus depuis cette date. Messieurs les
Pépiniéristes sont informés que leurs catalogues
sont signalés dans leur ordre d’arrivée. Les catalogues
des pépiniéristes membres de ROSA GALLICA sont suivis
de la mention (" Rosa Gallica ") : nous demandons
à nos adhérents, lorsque c’est possible, de leur donner
la préférence pour leurs commandes.
David
Austin. Catalogue de roses. Bowling Green Lane, Albrighton,
Wolverhampton WV7 3HB, Angleterre (Tél. 00.44.1902. 376300).
Roses
de charme (Alain Voinchet). 10 rue du Châlon, 26260 Clérieux
(Tél.O4.75.71.60.38. Facs. 04.75.71.58.64) (" Rosa
Gallica ").
Pépinière
des Farguettes (Nadine et William Dewost). Les Farguettes, 24520
Sint-Nexan (Tél. O5.53.24.37.54) (" Rosa Gallica ").
Le
Rose (Walter Branchi). Tè, Cinesi e Noisette.55 Corbara,
05019 Ovierto (TR), Italie (Tél & Facs 0763/304154).
Pépinières
Louis Lens (Rudy Velle). 11 Redinnestraat , 8460 Oudenburg,
Belgique (Tél. (059) 267 830. Facs. (059) 265 614) (" Rosa
Gallica ").
Roses
anciennes du Lot. Pépinières Prayssacoises. Route
du Collège, 46220 Prayssac (Tél. O5.65.22.40.30 Facs.
O5.65.22.40.50).(" Rosa Gallica ").
Pépinières
de La Guérinais. Michel Adam, obtenteur. Route de Noyal,
35340 Liffré (Tél./ Facs. 02.99.68.63.55). (Rosa
Gallica).
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Un
musée allemand de la Rose
On
nous a récemment communiqué l’existence d’un musée
de la Rose en Allemagne. Nous reproduisons ci-après le texte
français du prospectus de ce musée :
La
culture de la Rose : C’est depuis l’année 1868 que
le village de Steinfurth, sur la Wetter, se consacre à la
culture de la rose, et c’est dans ce village que l’on trouve un
musée unique en son genre où sont rassemblés
et exposés les outils et les vêtements traditionnels
et tout ce qui concerne les différentes étapes du
travail pénible que représente la culture, à
partir du cynorrhodon jusqu’au plant de rosier prêt à
la vente. La liste des " mauvais payeurs " constituée
par l’association des jardiniers, le permis de bicyclette et les
étiquettes des roses, mais aussi celle de la communauté
de ce village.
La
Fête de la Rose : C’est une fête extrêmement
populaire en Hesse. Les documents qui nous montrent les changements
de cette fête survenus au cours des années reflètent
en même temps l’évolution du style du village et de
ses habitants. Les précurseurs de cette fête furent,
depuis 1912, les expositions de roses. Puis s’ajoutèrent
plus tard le défilé, la kermesse et la reine de la
Rose. Les prix remportés, les robes revêtues par les
reines successives, les affiches, les plans et les réactions
du public, les documents ayant trait à d’autres fêtes
de la rose sont exposés dans le musée.
La
Rose : un symbole . Les interpénétrations
multiples et les innombrables représentations de la rose
comme symbole ainsi que son rôle dans la vie quotidienne sont
les sujets étudiés et documents dans ce musée.
La poésie, la musique, et le parfum de la rose en tant que
symbole. On trouvera la rose symbole de l’amour, de l’éphémère
et du secret, la rose dans les religions, la rose et la femme.
La
Rose dans le quotidien : Quel est l’objet quotidien qui
n’a pas, un jour ou l’autre, été orné d’une
rose ? Savonnettes, linges de maison, tissus, tapisseries murales,
vaisselles, tous ces objets ont été décorés
de roses. Nous exposons des objets qui regroupent les styles et
les genres dominants. Outre cette fonction décorative, la
rose joue un rôle prédominant dans la fabrication des
parfums et des produits de beauté, mais aussi en médecine
et en cuisine.
Renseignements
pratiques :
Rosenmuseum
Steinfurth,
Alte Schlstrasse 1,
61231 Bad Nauheim, Allemagne
Tél. :
0 60 32-86001
Facs : 0 60 32-87915
Exposition
permanente, médiathèque, bibliothèque, programme
de manifestations, boutique cadeaux.
Horaires :
de 14 h. à 17 h., du mercredi au samedi, de 10 h. à
17 h. le dimanche et les jours fériés.
Visites
guidées (allemand et anglais) et accès à la
bibliothèque sur rendez-vous.
Directrice :
Sabine Kübler
Musée
de la ville de Bad Nauheim
IXe
Conférence sur les roses anciennes, à Charleston
Nous
rappelons que la IXe Conférence sur les roses anciennes aura
lieu aux Etats-Unis, à Charleston ( la ville de Philippe
Noisette ! ), du 14 au 18 octobre prochain. Les enregistrements
sont d’ores et déjà ouverts. Adresses et renseignements
peuvent être demandés à ROSA GALLICA. Tout se
passera en anglais, sans aucune traduction. L’enregistrement est
de 650 dollars et les suppléments de 260 dollars, au
total, 910 dollars (environ 7.000 francs) ; les tarifs des
chambres d’hôtel vont de 129 à 179 dollars, soit de
1.000 à 1.400 francs environ, la nuit. A tout cela s’ajoute
évidemment le coût du trajet aller-retour, non précisé.
" S’il y a de la place, les conjoint(e)s pourront assister
au dîner de gala pour un supplément de 75 dollars "
( ? !).
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Au
fil des revues
L’association
ROSA GALLICA est en possession de toutes les revues dont le compte-rendu
figure ci-après. Des photocopies peuvent en être fournies
à raison de 0,40 franc la page, plus port.
World
Rose News
En
tant que " membre associé " de la Fédération
mondiale des sociétés de roses, ROSA GALLICA rendra
compte, désormais, du bulletin de cette Fédération,
qui a pour titre World Rose News.
Le
numéro de novembre 2000 comporte un article sur la Roseraie
de Belfast, à laquelle la Fédération, en 2000,
a décerné sa " Plaque of Merit " annuelle.
On y trouvera également un article réjouissant de
R.C. Balfour, ancien président de la Fédération,
sur les roses du centenaire de la Reine mère d’Angleterre,
et un article de H. Brichet sur le nouveau concours de roses d’Argentine
(où, pourquoi ne pas s’en réjouir, tous les prix ont
été emportés par des obtenteurs français,
Robert Laperrière et Michèle Richardier notamment).
Egalement, long compte-rendu de la 12e Conférence
mondiale, d’avril 2000, à Houston, et de la réunion
du Comité de la Conservation, à Cavriglia, en mai
2000, auquel a participé ROSA GALLICA.
Les
Amis des Roses
On
trouvera dans le numéro de l’année 2000, plusieurs
articles intéressants : " Harkness, le couturier
britannique de la rose ", par A.Zinsch, un panorama des roses
nouvelles de l’année 2000, " La protection phytosanitaire
des rosiers ", par C. Denninger, " Le jardin botanique
de Lyon ", par Ph. Vergne, etc.
Heritage
Roses
Dans
le numéro de novembre 2000, on trouvera, outre quelques pages
sur la recherche des roses anciennes dans les cimetières
– sport favori des amateurs d’Outre-Atlantique – un article de P.
Barden intitulé " Hybridizing with Gallicas ".
Historic
Roses Group
Le
n° 20, de l’automne 2000, comporte, entre autres articles, une petite
étude sur " R. Moschata, the True Musk Rose ",
par M. Manners, ainsi qu’une étude scientifique par le professeur
M. Jay, " The Domestication of the Modern Rose analysed by
Biochemical and Molecular Techniques ".
Hommes
et Plantes
Dans
le n° 35 de l’automne 2000, un excellent article de P. Valk et M.
Nilles, sur " Tribulations dans l’Océan indien. Jean-Nicolas
Bréon (1785-1864) ", l’un des introducteurs en France
de la Rose de Bourbon.
Roses
et Roseraies
Le
numéro 41, octobre 2000, de la revue des Amis de la Roseraie
de L’Haÿ-les-Roses, présente un article de J.C. Nicolas
sur " Rosa rugosa : ses variétés, ses hybrides "
et reprend un article de ROSA GALLICA sur les " Premières
roses françaises en Russie " (n°2, 1999).
American
Rose Rambler
Outre
le compte-rendu du livre de J. Olson et J. Whitman, Growing Roses
in Cold Climates (Chicago, 1998, 262 p.), le n° de novembre-décembre
2000 comporte un petit article sur notre ami André Eve et
son successeur Guy Delbard, à la tête des " Roses
anciennes André Eve ".
The
Rose
Le
numéro de Noël 2000 de la revue anglaise The Rose,
rend compte d’un sondage destiné à désigner
les 10 meilleures roses anciennes. Le résultat est sans appel :
l’immense majorité des variétés sélectionnées
sont des roses françaises :
- Comte
de Chambord
- Rosa
gallica " versicolor "
- Ferdinand
Pichard
- Madame
Hardy
- Madame
Isaac Pereire
- Celestial
- Charles
de Mills
- Fantin-Latour
- Reine
des Violettes
- Jacques
Cartier
- Madame
Alfred Carrière
- .
Rose de Rescht
- Zéphirine
Drouhin
En
revanche, dans toutes les autres catégories (meilleures roses
nouvelles, roses les plus parfumées, meilleurs hybrides de
thé, etc. ), les sélections ne retiennent presque
aucune rose française. Nos pépiniéristes devraient,
semble-t-il, s’en inquiéter.
Dans
le même numéro, on trouvera un bon article de Helene
Pizzi sur la collection du professeur Fineschi, à Cavriglia,
en Italie. Nous nous félicitons de cette publicité
faite à l’un des membres les plus prestigieux de ROSA GALLICA.
Le
Monde
Le
journal Le Monde, dans son édition datée du
7 décembre 2000, a consacré un article aux " belles
roses anglaises de David Austin ". L’auteur, Alain Lompech,
note toutefois : " Nous avons hésité à
parler des roses anglaises de David Austin, car nous avons connu
quelques déboires avec ces arbustes ". A remarquer que
D. Austin conseille " d’enterrer le point de greffe afin que
le rosier soit mieux ancré au sol, qu’il puisse s’affranchir
des racines du porte-greffe pour pousser sur les siennes propres ".
Autre idée : " Les rosiers doivent être taillés
en hiver, pas au mois de mars, car la végétation est
déjà repartie ". Vérité en-deça
de la Manche, vérité au-delà !
Potpourri
of Roses
Dans
le numéro de novembre 2000, publié par les amis de
la Roseraie américaine d’Huntington, quelques réflexions
de l’obtenteur de roses miniatures, Ralph Moore.
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Livres
nouveaux
Roses.
Quand cultiver son jardin rime avec plaisir des sens
Publié
par Hachette, en 2000, ce petit livre de 160 p., vaut surtout par
les photos de Jacques Boulay. Il s’agit d’une sélection d’une
cinquantaine de roses, la plupart modernes, classées par
couleurs : les rouges, les roses, les blanches, etc. Plus l’inévitable
guide de culture en fin d’ouvrage.
Le
Rose del Roseto Botanico " Carla Fineschi "
Qui
ne connaît la monumentale collection de roses du professeur
Fineschi, que ROSA GALLICA se félicite de compter parmi ses
membres du tout début. Depuis des dizaines d’années,
il collectionne les roses dans sa propriété familiale
de Cavriglia, en Toscane. Cette collection, privée, comporte
aujourd’hui 6.400 espèces et variétés, plus
que L’Haÿ-les-Roses et Bagatelle réunies. C’est, de
loin, la plus grande collection privée du monde. Seule la
collection de Gravereaux, à L’Haÿ, l’avait dépassée
au début du siècle, avant de retomber, aujourd’hui,
à 3.300 espèces et variétés.
Il
était important que le catalogue d’une telle collection fût
publié : c’est désormais chose faite. De grand
format, précédé d’une préface en 7 langues
– le professeur Fineschi est parfaitement francophone – agrémenté
de 1.000 photos en couleurs, ce catalogue répertorie donc
les 6.400 espèces et variétés de la collection.
Pour chacune d’entre elles sont indiqués : nom, synonymes,
obtenteur, année d’obtention, espèce ou classe. Un
magnifique outil de travail. Le Modern Rose XI, publié
en 2000, par l’American Rose Society, l’a largement utilisé
et cité.
Toutes
nos félicitations à Gianfranco Fineschi, un passionné
parfait, qui non seulement aime les roses, mais sait aussi les observer
avec l’œil du scientifique qu’il est.
Référence :
Le
Rose del Roseto botanico " Carla Fineschi ", in Cavriglia
(Arezzo, Toscana). Catalogo tassonomico del patrimonio botanico,
Padoue, Piccin, 2000, 382 p.
Commande :
Piccin
Nuova Libraria S.p.a.
Via
Altinate, 107
35121
Padoue, Italie
Facs : 39.049.8750693 www.piccinonline.com
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Nouvelles
de l’Association
et
de la Roseraie de la Cour de Commer
Le
Jardin médiéval de Bois-Richeux
La
ferme médiévale de Bois-Richeux est une des plus anciennes
fermes de France, établie, à l’époque celte,
au centre de la forêt des Carnutes. En 1178, devenue Villa
franche du Chapître de Chartres, elle accueille les premiers
paysans libres. Pendant tout le Moyen-Age, c’est une importante
ferme forte, avec son manoir, sa chapelle, sa grange dîmière
(XIIe) et son colombier (1364). En 1674, elle est acquise par Madame
de Maintenon et Louis XIV.
Le
Jardin médiéval de Bois Richeux témoigne de
cette histoire exceptionnelle. Une roseraie médiévale
y est projetée.
Situé
entre Chartres et Dreux, à Pierres-Maintenon (28130), il
est ouvert du 1er mai au 1er octobre, les samedis, dimanches et
jours fériés, et tous les jours aux mêmes horaires,
en juillet et août (Tél. 06.11.88.20.20).
Le
Jardin du Bois-Richeux est membre de ROSA GALLICA.
Deux
catalogues allemands
Annie
Jacob, que nous remercions vivement, a fait don à la Roseraie
de deux catalogues allemands anciens : Rangliste der Edelsten
Rosen. Liste des rosiers les plus remarquables, Berlin, Parey,
1883, 168 p., et Die Theerose und ihre Bastarde, par Rudolf
Geschwind, Leipzig, 1884, 87 p. Le premier, trilingue allemand,
français, anglais, est une intéressante sélection
de variétés classées par tribus ; le second
est une monographie sur les roses de thé par le célèbre
obtenteur allemand de Hongrie, Geschwind.
Courson
d’octobre
ROSA
GALLICA, comme au printemps, était présente aux Journées
des Plantes de Courson, les 13, 14 et 15 octobre dernier. Ce fut
l’occasion de rencontrer un grand nombre d’adhérents et de
présenter de vive voix les projets de l’Association, notamment
le Ier concours de roses nouvelles réservé aux amateurs,
qui aura lieu en juin 2002.
Joséphine
à Dinan
A
l’invitation des " Piqués de la Rose " de Quévert,
nous avons eu l’occasion, le 9 décembre, de prononcer, à
Dinan, dans le magnifique et historique Lycée des Cordeliers,
une conférence sur " Les roses de l’impératrice
Joséphine ", devant une quarantaine de personnes. Ce
fut l’occasion de rencontrer de nombreux adhérents de l’Association
des " Piqués de la Rose ", ainsi que des amateurs
de roses non adhérents. L’ambiance était sympathique,
d’autant que la conférence fut suivie d’un très agréable
vin chaud. Ces rencontres contribuent beaucoup a resserrer les liens
entre nos deux associations.
Membre
associé de la Fédération mondiale
Comme
nous l’avons rapidement mentionné dans l’éditorial
de ce numéro, l’Association ROSA GALLICA et la Roseraie de
la Cour de Commer ont été admises, depuis le mois
de novembre, en tant que " membre associé ", au
sein de la Fédération mondiale des sociétés
de roses. Cinq sociétés et roseraies se trouvent désormais
dans cette situation : en Australie, " Heritage Roses
Australia ", en Italie, la Roseraie " Carla Fineschi "
de Cavriglia, au Japon " Hana no Miyako Gifu for the Promotion
of Flowers and Greenery ", et en France, la Société
nationale d’horticulture et la Roseraie de la Cour de Commer. Il
est à souhaiter qu’en France, d’autres associations et roseraies
tentent également d’être agréées, afin
de renforcer la participation française à toutes les
activités internationales concernant la Rose. C’est, à
terme, la seule façon de retrouver une place dans une institution
qui ne cesse de s’affirmer et au sein de laquelle la France a longtemps,
et de son seul fait, été marginalisée.
Plantations
d’hiver
Environ
200 rosiers seront plantés cet hiver, à la Roseraie
de la Cour de Commer. Ceux-ci se répartissent en cinq catégories
principales : les variétés du Concours de roses
nouvelles d’amateurs (pour juin 2002), des variétés
destinées au Conservatoire des variétés anonymes,
des variétés rares destinées à la collection
des centfeuilles et mousseuses, des hybrides remontants anciens,
ainsi que des variétés supplémentaires destinées
à la collection des rosiers rugueux. Ces 200 rosiers représentent
approximativement 120 variétés supplémentaires.
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